Kassym-Jomart Tokaïev a nommé les cinq vices de la société kazakhe
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Dans un discours devant les membres du Kurultai national, Kassym-Jomart Tokaïev, le président du Kazakhstan, a mis en lumière les défis majeurs auxquels la société kazakhe est confrontée aujourd’hui. Identifiant spécifiquement cinq vices sociaux critiques, Kassym-Jomart Tokaïev a appelé à une mobilisation nationale pour ériger une barrière solide contre leur propagation.

Kassym-Jomart Tokaïev appelle à l’érection d’un solide rempart contre les vices

Selon Kassym-Jomart Tokaïev, les vices de la société kazakhe, qui menacent les fondements mêmes de la société, sont le trafic de drogues et la toxicomanie ; l’addiction aux jeux d’argent ; la violence domestique, le harcèlement et l’agressivité ; le vandalisme; et, enfin, le gaspillage. L’importance de lutter contre ces fléaux va de pair avec l’ambition de renforcer les valeurs clés qui définissent l’identité nationale kazakhe, a déclaré le chef de l’État kazakh lors du dernier Kurultai national, qui s’est tenu le 19 mars 2024.

Le président a par ailleurs souligné l’indépendance et le patriotisme, l’unité et la solidarité, la justice et la responsabilité, la loi et l’ordre, le travail acharné et le professionnalisme, ainsi que la création et l’innovation comme pierres angulaires de la société. Kassym-Jomart Tokaïev est convaincu qu’en s’appuyant sur ces valeurs, le Kazakhstan peut s’affirmer dans un XXIe siècle en constante évolution.

Réaffirmer les valeurs nationales

Le concept d’« Adal azamat », introduit par Kassym-Jomart Tokaïev, traduit l’idéal du citoyen modèle, incarnant honnêteté, justice et succès mérité. Ce modèle de citoyenneté est au cœur de la vision du président pour un « Kazakhstan juste », où chaque individu contribue activement au progrès national. L’accent mis sur l’éducation et la transmission de ces valeurs aux générations futures est perçu comme essentiel pour réaliser cette vision.

La troisième session du Kurultai national à Atyrau a également été l’occasion pour le président de réaffirmer les valeurs nationales qui doivent guider le développement éthique, culturel et éducatif du pays. Ce sont l’indépendance et le patriotisme, l’unité et la solidarité, la justice et la responsabilité, la loi et l’ordre, le travail et le professionnalisme, la création et l’innovation. Selon Erlan Karin, un conseiller d’État interrogé par Kazinform, « cette plate-forme de valeurs deviendra un point de référence clé dans l’action de l’État en matière d’éducation, de formation, de culture et de sensibilisation. Ces valeurs ne sont pas des idéologues du moment, mais elles dessinent les contours d’une nouvelle éthique sociale, qu’il nous faudra façonner ».

Un appel à l’unité nationale et à la solidarité

Cette nouvelle éthique sociale repose sur un choix clair en faveur du progrès, rejetant la stagnation et la dégradation. Le président du Kazakhstan insiste sur l’importance d’un effort collectif pour l’amélioration continue, soulignant que le développement d’un comportement progressiste au sein de la société bénéficiera à la fois à l’individu et à la nation dans son ensemble.
Au-delà des défis immédiats et des objectifs de développement, le discours de Kassym-Jomart Tokaïev témoigne d’une profonde réflexion sur l’histoire et l’identité nationales. Évoquant le riche héritage du Kazakhstan, y compris son rôle central dans l’histoire de la Grande Steppe et de la Route de la Soie, le président souligne l’importance de préserver et de promouvoir ce patrimoine. Cette perspective historique renforce l’appel à l’unité nationale et à la solidarité, éléments jugés indispensables par le président pour naviguer avec succès dans les eaux complexes du siècle actuel.

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