Évolution de la maîtrise de l’anglais en Asie Centrale
anglais

Dans le dernier classement de l’Indice de Compétence en Anglais (English Proficiency Index, EPI) établi par EF (Education First), l’Ouzbékistan se trouve à la 93ème place sur 113 pays évalués. Cette étude, impliquant plus de 2,2 millions de participants à travers le monde, s’appuie sur les résultats du test de compétence en anglais en ligne gratuit, EF Standard English Test, réalisé en 2023​​.

Cette position représente un recul notable pour l’Ouzbékistan, qui a perdu quatre places par rapport au classement de l’année précédente. Le rapport met en évidence un niveau de compétence particulièrement bas dans les régions de Fergana et d’Andijan, le plus faible enregistré dans toutes les régions et villes du pays​​.

Le rapport conclut que « la compétence en anglais en Asie centrale est faible et stable, avec des écarts de genre supérieurs à la moyenne en faveur des hommes dans presque tous les pays »​​. Cette tendance est préoccupante, car elle pourrait refléter des déséquilibres plus larges dans les opportunités éducatives et professionnelles entre les genres dans la région.

Les voisins d’Asie centrale de l’Ouzbékistan ont également trouvé leur place dans le classement : le Kirghizistan a sécurisé la 90ème position, le Kazakhstan la 104ème, le Tadjikistan la 112ème, et le Turkménistan n’est pas apparu sur la liste​​. L’Afghanistan, quant à lui, a obtenu un meilleur classement que tous les pays d’Asie centrale, se positionnant au 88ème rang. Parmi tous les pays d’Asie centrale et l’Afghanistan, seuls le Kirghizistan et l’Afghanistan montrent une tendance positive, tandis que les autres États affichent une tendance négative en termes de compétence en anglais​​.

En tête du classement, les Pays-Bas, Singapour et l’Autriche se distinguent par leur compétence en anglais. À l’opposé, la République démocratique du Congo occupe la dernière position​​.

Cette situation soulève des questions importantes sur les politiques éducatives en Asie centrale et leur efficacité à préparer les jeunes générations aux défis d’un monde globalisé. La maîtrise de l’anglais, souvent considérée comme un outil essentiel pour l’accès à l’information, à l’éducation supérieure, et aux marchés mondiaux, semble être une lacune significative dans la région. En conséquence, des efforts accrus et ciblés pourraient être nécessaires pour améliorer l’enseignement de l’anglais et réduire les disparités, notamment entre les sexes, afin de renforcer les perspectives d’avenir de la jeunesse en Asie centrale.

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