Le 8 octobre dernier, une délégation gouvernementale ouzbèke s’est rendue dans la ville chinoise de Hangzhou. Au cœur des discussions : l’ambition partagée d’accroître les échanges commerciaux bilatéraux entre les deux nations à hauteur de 12 à 13 milliards de dollars. Cette rencontre, qui s’inscrit dans un contexte de renforcement des liens économiques, ouvre la voie à des projets d’envergure dans divers secteurs clés.

Une rencontre à treize milliards

C’est au sein de la résidence d’État Hangzhou Hua Jia que le Premier ministre ouzbek Abdulla Aripov et le Premier du Conseil d’État chinois Li Qiang se sont entretenus. Au cours de ces discussions, les deux parties ont souligné que « toutes les conditions sont réunies pour augmenter le chiffre d’affaires commercial mutuel entre l’Ouzbékistan et la Chine à treize milliards de dollars« . Il convient de noter que cette déclaration n’est pas anodine ; elle témoigne d’une volonté politique forte de renforcer les liens économiques bilatéraux.

L’accent a été mis sur l’importance de la mise en œuvre de projets prometteurs dans l’énergie verte, l’industrie automobile, le génie électrique, le traitement des métaux rares, l’agriculture intelligente, les technologies d’économie d’eau… À cet égard, il a été proposé de créer un parc industriel ouzbéko-chinois basé sur des nouvelles technologies. Un site industriel qui serait non seulement un symbole de la coopération entre les deux pays, mais aussi un moteur de développement économique pour l’Ouzbékistan.

En marge de cette rencontre, des discussions ont également eu lieu avec plusieurs dirigeants de grandes entreprises chinoises, notamment Huawei, Energy China International et Silk Road Fund. L’objectif était clair : élargir la coopération bilatérale entre les deux pays. De plus, les parties ont échangé des points de vue sur l’enrichissement de l’agenda économique des prochaines négociations de haut niveau avec des projets spécifiques et la mise en œuvre des accords précédemment conclus.