Après l’effort diplomatique avec la Chine concernant la future mise en place de facilités de voyage sans visa, le Kazakhstan s’apprête à mettre en place le même type de facilité avec les Seychelles.
Seychelles : les Kazakhs pourront séjourner 30 jours tous les 180 jours
Dans le but de faciliter les déplacements entre le Kazakhstan et les Seychelles, les deux pays envisagent de supprimer les exigences de visa pour leurs citoyens. Cette démarche vise à renforcer la coopération et les liens entre les deux nations.
Les détenteurs de documents de voyage valides, qu’ils soient Kazakhs ou Seychellois, pourront entrer une ou plusieurs fois, sortir, transiter et séjourner temporairement dans les deux pays sans avoir besoin de visa. Toutefois, la durée de ce séjour ne peut excéder 30 jours calendaires à compter de la date d’entrée, et ce, pour chaque période de 180 jours calendaires. Il est important de noter que cette facilité ne s’applique pas à tous les voyageurs. Les personnes souhaitant mener des activités commerciales, travailler ou étudier pendant plus de 30 jours calendaires devront obtenir un visa conformément à la législation du pays hôte.
L’exemption de visas attendue entre le Kazakhstan et la Chine
Il convient de rappeler que les citoyens kazakhs jouissent déjà de certaines facilités pour voyager dans de nombreux pays sans nécessiter de demande préalable de visa. Ils ont la possibilité de séjourner jusqu’à 365 jours en Géorgie, jusqu’à 180 jours en Arménie et à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, jusqu’à 90 jours en Albanie, en Colombie, au Costa Rica, en Moldavie, en Mongolie, en Namibie, en Russie, en Turquie et en Ukraine, ainsi que jusqu’à 30 jours en Argentine, à Barbade, au Brésil, en Indonésie, en Corée du Sud, au Liban, aux Maldives, en Malaisie, au Nicaragua, aux Émirats arabes unis, en Serbie, aux Seychelles, au Tadjikistan, en Ouzbékistan, aux Philippines et en Équateur.
Rappelons aussi qu’à l’automne 2023, on attend l’entrée en vigueur de l’accord sur les facilités de voyage sans visa entre le Kazakhstan et la Chine. Avant qu’elle n’entre en vigueur, les autorités chinoises doivent transcrire cette facilité dans leurs textes législatifs nationaux, avant de notifier le ministère des Affaires étrangères kazakh.