Liberté d’expression : le Turkménistan, le 3e pays le moins libre du monde
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Liberté d’expression au Turkménistan : seules la Syrie et la Corée du Nord font pire

Triste bilan pour la liberté d’expression au Turkménistan… Au titre de l’année 2022, le pays a obtenu 1 point sur 100 seulement dans l’étude annuelle « Global Expression Report » de l’ONG britannique Article 19, se classant 159ème sur un total de 161 pays étudiés. Seules la Syrie (1 point également) et la Corée du Nord (0 point) ont fait pire. La Biélorussie (2 points) et l’Érythrée (2 points) figurent également parmi les cinq pays les plus mal classés. Quant aux autres pays d’Asie centrale, l’Ouzbékistan (11 points) est classé 133ème, le Kazakhstan (21 points) 121ème, le Kirghizstan (38 points) 104ème et le Tadjikistan (3 points) 149ème.

Dans la méthodologie d’Article 19, un pays peut gagner entre 1 et 100 points, 1 point correspondant à un minimum de liberté et 100 points correspondant à un maximum de liberté. Les pays ayant gagné entre 1 et 19 points sont d’ailleurs estampillés « en crise », devant les pays où la liberté d’expression est « très restreinte » (entre 20 et 39 points), restreinte (40-59 points), peu restreinte (60-79 points) et, enfin, les sociétés ouvertes (80-100 points). Les cinq premiers pays du palmarès sont le Danemark (95), la Suède (93), la Norvège (93), la Suisse (93) et la Finlande (92).

La liberté d’expression régresse à travers le monde

Globalement, 80% des habitants de la planète ont moins de liberté d’expression aujourd’hui qu’il y a dix ans. On parle de plus de 6 milliards de personnes dans plus de 80 pays.

Pour évaluer la situation dans chacun des pays, 25 indicateurs différents sont pris en compte, notamment la censure d’Internet, la censure des médias, le harcèlement des journalistes, les restrictions à l’utilisation des médias sociaux, les arrestations de militants, l’activisme public et le niveau de liberté religieuse. « Nous mesurons la liberté de chacun, pas seulement celle des journalistes ou des activistes », rappellent les auteurs de l’étude.

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Illustration par Freepik

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