Lors de la visite à Tachkent d’Ilham Aliyev, le président de l’Azerbaïdjan, le 23 août 2024, l’Ouzbékistan et l’Azerbaïdjan ont signé des contrats totalisant plus de 2 milliards de dollars, renforçant leur alliance économique et désignant 2025 comme l’année de la coopération économique entre les deux pays.

Renforcement des liens commerciaux et investissements mutuels

Lors du sommet Ouzbékistan-Azerbaïdjan, qui s’est tenu le 23 août 2024 à Tachkent, l’Ouzbékistan et l’Azerbaïdjan ont consolidé leur partenariat par la signature de multiples contrats, cumulant un engagement financier impressionnant qui dépasse les 2 milliards de dollars. Ces accords couvrent divers secteurs, y compris l’énergie, la chimie et la mécanique, marquant une étape importante dans l’intensification de leurs relations bilatérales. Ces initiatives sont alignées avec leurs ambitions de diversification économique et de réduction de la dépendance aux importations en développant des industries clés au sein de leurs frontières.

En parallèle, l’Ouzbékistan et l’Azerbaïdjan ont proclamé 2025 comme l’année de la coopération économique. Ce partenariat stratégique vise à optimiser les échanges commerciaux et les investissements bilatéraux, facilitant ainsi un développement plus profond des infrastructures et des technologies entre les deux pays. Cette collaboration s’inscrit dans une vision à long terme visant à fortifier les liens économiques et à stimuler la croissance dans des domaines stratégiques mutuellement avantageux.

Des milliers d’emplois devraient être créés

L’accord entre les deux nations s’accompagne d’une reconnaissance mutuelle de l’importance stratégique de l’autre, non seulement en termes de proximité géographique mais aussi de complémentarité économique. L’Ouzbékistan, avec son abondance de ressources naturelles, et l’Azerbaïdjan, avec son expertise dans les secteurs de l’énergie et de la technologie, peuvent tirer parti de synergies significatives. Ces accords sont prévus pour créer des milliers d’emplois, stimulant ainsi les économies locales et régionales.

De plus, cette collaboration est vue comme un pivot central pour l’accès à de nouveaux marchés, notamment en Europe et en Asie. L’intensification des échanges est soutenue par des accords sur l’amélioration des infrastructures de transport et de logistique entre les deux pays, facilitant ainsi le mouvement des biens, des services, et des capitaux. Cela est essentiel pour atteindre une intégration économique régionale plus large, créant un bloc économique plus robuste et compétitif sur la scène mondiale.