Le Kazakhstan investit massivement dans la cartographie et l’exploration de ses ressources naturelles. Deux initiatives majeures – la découverte de nouveaux gisements métalliques et la mise en place d’une carte interactive des ressources naturelles – illustrent les efforts du pays pour valoriser son potentiel économique tout en promouvant une gestion durable de l’environnement.
Exploration géologique : 60 nouveaux gisements identifiés
Le gouvernement kazakh multiplie les initiatives pour renforcer l’exploration de son territoire. Selon Erlan Akbarov, président du Comité de géologie, des travaux systématiques financés par l’État visent à porter la couverture géologique et géophysique à 2,2 millions de km² d’ici 2026. En 2023, des analyses approfondies ont permis de découvrir 60 sites prometteurs, riches en métaux précieux, non ferreux et ferreux.
Ces nouveaux gisements, situés dans des zones stratégiques, seront prochainement ouverts à l’exploitation dans le cadre de licences d’exploration. Leur développement devrait stimuler l’économie nationale, offrant des opportunités pour l’industrie minérale et créant de nouveaux emplois. Au total, plus de 20 milliards de tenge sont dédiés à ces projets sur trois ans, illustrant la priorité donnée au secteur extractif pour diversifier l’économie du pays.
Une carte interactive pour une gestion durable des ressources
Parallèlement, le ministère de l’Écologie a développé une carte interactive innovante, accessible via le site Tabigat.gov.kz. Cette plateforme fournit une vision exhaustive des ressources naturelles et de l’état environnemental du pays, intégrant des données sur les zones protégées, les eaux superficielles, et les habitats de la faune sauvage.
La carte utilise des technologies avancées comme le monitoring spatial pour détecter les décharges illégales et les déforestations non autorisées. En 2024, 4.896 décharges sauvages ont été identifiées et des méthodes automatiques, à base d’intelligence artificielle, sont déployées pour les traiter. La plateforme inclut aussi un suivi des incendies de forêts via la détection de points thermiques. Cette approche contribue à une gestion responsable des ressources tout en stimulant l’intérêt pour la préservation de l’environnement.