Le Kazakhstan teste l’intégrité des forces de l’ordre pour lutter contre la corruption
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Le Kazakhstan a lancé des tests d’intégrité professionnelle pour les employés du ministère de l’Intérieur, de l’Agence de surveillance financière, de l’Agence anticorruption et du ministère des Situations d’urgence. Ces évaluations visent à détecter des comportements liés à la corruption à travers des situations simulées, enregistrées à l’insu des participants. Ce programme expérimental entend renforcer la confiance des citoyens en leurs forces de l’ordre.

Test anti-corruption : des scénarios simulés reflétant les tâches quotidiennes des agents

Le gouvernement du Kazakhstan a mis en place un processus de test d’intégrité professionnelle pour ses forces de l’ordre, dans le but de lutter efficacement contre la corruption. Ce processus, dénommé « Integrity check », est désormais en vigueur au sein des institutions clés comme le ministère de l’Intérieur, l’Agence anticorruption (Anticor), l’Agence de surveillance financière (AFM), ainsi que le ministère des Situations d’urgence. Le programme repose sur des scénarios simulés, reflétant les tâches quotidiennes de ces agents. En plus d’évaluer leur capacité à respecter les lois et les règles en vigueur, ces simulations visent à observer la manière dont ces professionnels gèrent des situations délicates, comme le respect des procédures et la gestion des interactions avec le public. Pour renforcer le caractère authentique de ces tests, les agents sont filmés et enregistrés sans qu’ils soient conscients d’être évalués.

Fonction publique : un comportement éthique irréprochable est exigé

Le cadre législatif défini dans le projet de loi stipule que la « probité professionnelle » inclut non seulement le respect des lois et de la Constitution du Kazakhstan, mais aussi un comportement éthique irréprochable. Trois grandes catégories de tests ont été mises en place pour évaluer différents aspects de leur activité. La première catégorie (A) se concentre sur l’interaction quotidienne avec les citoyens et la qualité du service fourni, la deuxième (B) vérifie l’application correcte des procédures administratives, et la troisième (C) évalue l’éthique professionnelle dans l’exercice des fonctions publiques. Ces différentes catégories permettent d’obtenir une vue d’ensemble des comportements potentiellement à risque, notamment en termes de corruption.

Si un agent échoue au test, il peut être sanctionné par un avertissement ou une mesure disciplinaire. Ce processus inclut également la surveillance des performances éthiques et la conformité des actions aux règlements en vigueur, ce qui constitue une base pour améliorer la confiance des citoyens envers les forces de l’ordre. Le caractère confidentiel du test est essentiel pour s’assurer de la spontanéité des comportements évalués.

Illustration www.freepik.com.

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