Le président du Kirghiistan, Sadyr Japarov, a pris la parole lors du Sommet de l’avenir à New York, organisé dans le cadre de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Dans son discours, il a mis en lumière la nécessité de repenser les mécanismes de coopération internationale pour relever les défis mondiaux actuels et poser les bases d’un avenir durable pour les générations futures.
Un appel à renforcer les fonds des institutions financières internationales
Lors de son allocution, le président Japarov a souligné que ce sommet se tenait à un moment critique de l’histoire mondiale. Il a déclaré que l’ordre international actuel fait face à une crise profonde, nécessitant une révision des méthodes traditionnelles de coopération multilatérale. Sadyr Japarov a plaidé pour des mesures fondamentales qui non seulement aideraient à résoudre les problèmes immédiats, mais contribueraient également à la prospérité à long terme des générations futures. Selon lui, le Sommet de l’avenir constitue une plateforme unique pour établir une nouvelle architecture mondiale, plus équitable et inclusive. Il a insisté sur l’importance de bâtir un système qui fonctionne au bénéfice de tous, et non seulement de quelques-uns.
Dans la continuité de cette vision, Sadyr Japarov a invité la communauté internationale à renforcer les fonds de l’Association internationale de développement de la Banque mondiale, ainsi que ceux d’autres institutions financières internationales. Ces institutions jouent, selon lui, un rôle crucial dans l’appui aux pays en développement, en particulier ceux à faible revenu. Leur soutien est essentiel pour éradiquer la pauvreté, développer des infrastructures résilientes et améliorer la capacité des pays à faire face aux défis globaux, tels que le changement climatique.
Les mécanismes de coopération actuels s’avèrent insuffisants
En abordant les défis contemporains, Sadyr Japarov a également évoqué la nécessité de renforcer les liens entre les peuples pour construire des ponts solides entre le présent et l’avenir. Il a fait remarquer que la pandémie de Covid-19 a révélé l’insuffisance des mécanismes de coopération actuels face aux crises mondiales. À ses yeux, le Sommet du Futur constitue une occasion cruciale pour repenser les relations internationales et développer de nouveaux modes de gouvernance mondiale basés sur l’équité et la justice sociale. Le président kirghiz a mentionné plusieurs défis pressants, tels que l’augmentation des migrations forcées, les menaces croissantes liées au changement climatique et l’inégale répartition des ressources.
Sadyr Japarov a conclu son discours en affirmant que le Kirghizstan est prêt à jouer un rôle actif dans cet effort collectif pour un avenir meilleur. Il a exprimé son soutien au Pacte pour l’avenir et à la Déclaration sur les générations futures, soulignant que les décisions prises aujourd’hui affecteront principalement les jeunes générations. Selon lui, il est urgent d’accélérer la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), tout en rappelant les progrès accomplis par son pays dans la réduction de l’extrême pauvreté, le développement des infrastructures et la transition vers une économie verte et numérique.