Virus mpox : le Kazakhstan annonce des mesures
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Dix jours après avoir annoncé avoir « pris les mesures nécessaires » pour empêcher l’arrivée du virus mpox sur le territoire national, le ministère de la Santé du Kazakhstan vient de publier les consignes pour les différents services de l’État.

La surveillance, maître mot du dispositif anti-mpox au Kazakhstan

Le Kazakhstan vient de publier les consignes pour ses différents ministères, censées empêcher l’arrivée du virus mpox sur le territoire. Cela, après déjà avoir annoncé, il y a dix jours, avoir « pris les mesures nécessaires » à cette fin. Dans le cadre de ces mesures, le Service aux frontières du Comité de la Sécurité Nationale devra réaliser une « surveillance » des citoyens kazakhs ayant séjourné dans des pays touchés par le virus mpox au cours des 21 derniers jours. Quant aux étudiants étrangers, ils seront tous surveillés, qu’ils aient séjourné dans un pays touché ou non.

Une mesure de la température corporelle est désormais de mise pour toutes les personnes entrant au Kazakhstan par voie routière. Mais pas forcément par voie aérienne : les thermomètres sans contact ne seront installés dans les aéroports qu’« en cas de besoin ». En revanche, la police devra créer des « postes de surveillance » dans les points de passage de la frontière, censées prémunir le Kazakhstan de l’arrivée du virus. Les transporteurs devront quant à eux veiller à ce que les passagers occupent bien les sièges qui leur avaient été attribués.

Le Kazakhstan achètera des tests PCR pour dépister le virus mpox

Le plan anti-mpox du Kazakhstan comprend aussi des mesures médicales. Le personnel de santé, quelle que soit la nature de leur établissement, recevra une formation pour augmenter leur vigilance et leur capacité à identifier, isoler, traiter les cas suspects, et suivre les personnes en contact avec les malades. Les hôpitaux spécialisés dans les maladies infectieuses doivent quant à eux se tenir prêts à accueillir et traiter d’éventuels patients atteints du virus mpox. Cela inclut la mise à disposition des moyens nécessaires pour le diagnostic et le transport des malades.

Les établissements de santé doivent par ailleurs maintenir un stock suffisant d’équipements de protection individuelle (EPI), de médicaments et de produits désinfectants. Enfin, trois centres nationaux spécialisés dans les maladies infectieuses sont chargés de préparer leurs laboratoires et de stocker les tests PCR nécessaires pour diagnostiquer le virus mpox. Des exercices conjoints entre différentes agences gouvernementales seront prochainement organisés pour assurer la coordination et l’efficacité des réponses en cas d’importation du virus.

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