Le Tadjikistan vient d’annoncer une réduction significative des quotas d’immigration et d’introduction de la main-d’œuvre étrangère pour l’année 2024.
En 2024, le Tadjikistan accueillera mille travailleurs étrangers de moins
Les quotas d’immigration et d’introduction de la main-d’œuvre étrangère pour 2024 viennent d’être abaissés au Tadjikistan. Cette mesure vise à restructurer les processus de migration de travail des étrangers dans le pays, en établissant un nouveau quota à 6.500 personnes, soit une diminution de 1.000 individus par rapport à 2023. Cette décision, publiée sur le Portail de l’information juridique du ministère de la Justice, exclut spécifiquement les travailleurs étrangers impliqués dans des projets prioritaires ou des accords sectoriels d’investissement basés sur des actes intergouvernementaux ou interétatiques.
Tadjikistan : la Chine rafle quasiment 70% des quotas
La répartition des quotas montre une préférence marquée pour les citoyens chinois, 4.440 places (68,3% du total) leur étant allouées, reflétant peut-être des liens économiques forts ou des besoins spécifiques en compétences. Les autres quotas sont distribués entre les ressortissants d’Afghanistan, d’Iran, d’Inde, de Turquie, d’Ouzbékistan, du Kazakhstan, du Pakistan, de Russie, du Kirghizistan, et un nombre résiduel est attribué à des pays non spécifiés. La capitale, Douchanbé, ainsi que les régions de RRPP, Sogd, Khatlon et GBAO reçoivent des allocations distinctes, soulignant une politique d’immigration ciblée visant à équilibrer les besoins régionaux en main-d’œuvre.
La recherche d’un équilibre entre le soutien à l’économie et la promotion de l’emploi local
L’ajustement des quotas touche principalement les secteurs de la production industrielle, de la construction, du commerce, de l’agriculture, et dans une moindre mesure, de l’énergie, de l’éducation, de la géologie, de la restauration, des services publics, de la communication, de la santé, du transport et du sport. Cette répartition indique une volonté d’optimiser l’utilisation de la main-d’œuvre étrangère dans des secteurs clés de l’économie tadjike, potentiellement pour stimuler la croissance, l’innovation, et répondre aux pénuries de compétences dans certains domaines. En réduisant le nombre global de travailleurs étrangers, le Tadjikistan semble rechercher un équilibre entre le soutien à son économie et la promotion de l’emploi local, dans un contexte où la gestion de la migration de travail devient une question de plus en plus centrale pour de nombreux pays.