Les pays d’Asie centrale s’unissent pour créer un système régional d’alerte précoce face aux situations d’urgence. Cette initiative, discutée lors d’un forum régional à Almaty, marque une étape importante dans la gestion des catastrophes naturelles exacerbées par le changement climatique.
Bientôt un « Atlas Numérique des Risques »
Les pays d’Asie centrale ont proposé la création d’un système régional d’alerte précoce pour les situations d’urgence de nature transfrontalière. Cette proposition, présentée au Secrétaire général de l’ONU, vise à assurer un accès rapide et efficace à l’information pour les populations concernées. L’idée a été discutée et approuvée lors d’un forum régional des chefs des services d’urgence, qui s’est tenu à Almaty.
Le forum a également approuvé l’initiative de création d’un Atlas Numérique des Risques Transfrontaliers, illustré par le projet pilote du « Passeport de Sécurité Numérique et de la Carte Interactive – Atlas Numérique des Risques » de la République du Kazakhstan. Cette approche innovante permettra une meilleure compréhension et gestion des risques liés aux catastrophes naturelles dans la région.
Les températures élevées contribuent à la survenue de catastrophes naturelles
Les experts de l’Organisation Météorologique Mondiale ont souligné une augmentation anormale des températures en Asie centrale, supérieure à la moyenne mondiale, conduisant à des phénomènes extrêmes tels que sécheresses, inondations, glissements de terrain et incendies. Ces événements, particulièrement préoccupants dans des pays comme le Tadjikistan, menacent la vie humaine et endommagent gravement les infrastructures.
Le général Rustam Nazarzoda du Tadjikistan a rencontré des représentants de diverses organisations internationales, dont la GIZ, la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et le Bureau des Nations Unies pour la Réduction des Risques de Catastrophes. Ces rencontres ont été l’occasion de discuter du renforcement de la coopération dans la prévention et la gestion des risques de catastrophes naturelles, et de la mise en œuvre de projets conjoints visant à améliorer les compétences des services d’urgence.
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