Un récent rapport de la Bourse des matières premières « Kaspiy » révèle que le Kazakhstan détient entre 25 et 33 milliards de tonnes de charbon exploitables, soit des réserves couvrant jusqu’à 300 ans de consommation. Ce constat conforte la place centrale du charbon dans son équilibre énergétique.
Le Kazakhstan a lancé les travaux de reconnaissance géotechnique en vue de construire sa première centrale nucléaire près du village d’Ulken, dans la région d’Almaty, avec la participation de Rosatom, des financements russes envisagés et une forte volonté de localisation industrielle et énergétique.
La « Stratégie de coopération suisse pour l’Asie centrale 2022-2025 » accorde la priorité à la transition énergétique, la réduction de l’empreinte carbone et la promotion de l’économie circulaire.
Le Kazakhstan a élargi son partenariat stratégique à la China National Nuclear Corporation (CNNC).
À travers la création d’un consortium dédié à la cybersécurité, qui a été annoncée le 15 juillet 2025, le Kazakhstan ambitionne de bâtir une défense robuste contre les cybermenaces qui pèsent sur ses infrastructures stratégiques. Ce projet s’inscrit dans un contexte global où les cyberattaques ciblent de plus en plus les secteurs critiques, en particulier l’énergie, jugée comme un maillon vital pour toute économie moderne.
Le 24 juin 2025, KazMunayGaz (KMG) et CNOOC Hong Kong Holding Limited, filiale de la China National Offshore Oil Corporation (CNOOC), ont signé un accord d’exploration pétrolière dans la mer Caspienne. Ce partenariat, formalisé sous l’égide du ministère kazakhstanais de l’Énergie, s’inscrit dans une stratégie commune d’exploitation des hydrocarbures en zone maritime. Il marque également l’entrée officielle de CNOOC au Kazakhstan, une première historique.
Le Kazakhstan vient de dévoiler sa stratégie ambitieuse pour l’hydrogène. Tourné vers l’Europe, le pays envisage de produire massivement, en s’appuyant sur des partenaires comme la Chine et l’Allemagne. Mais cette stratégie soulève deux questions épineuses : le pays est-il prêt à agir pour la population locale, ou seulement pour les marchés extérieurs ?
Dans les rues de Tachkent comme dans les plaines de Navoï, les lignes à haute tension s’élancent désormais avec une vigueur inattendue. Et pour cause : une transformation fulgurante est en cours dans les entrailles du réseau énergétique ouzbek. Ce qui était encore récemment un point faible est en passe de devenir un levier stratégique.
Le 21 juin 2025, le ministère de l’Énergie du Kazakhstan a officialisé, en partenariat avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), un programme de modernisation « verte » de ses réseaux électriques. Un chantier titanesque visant à tripler la part des énergies renouvelables d’ici 2030. Derrière les chiffres, une mutation énergétique pilotée sous tension.
Le 20 juin 2025, à Astana, capitale du Kazakhstan, un accord a été signé entre la Fédération de Russie et l’Ouzbékistan pour la construction d’une centrale nucléaire d’une capacité totale de 2.110 MW. Cet engagement énergétique de grande envergure, fruit d’une longue série de négociations, marque un tournant décisif pour Tachkent — qui confie ainsi une part cruciale de son avenir énergétique à Rosatom, le géant atomique russe.
Trois nouvelles centrales photovoltaïques seront prochainement mises en service au Tadjiksitan, dans la région de Mourgab, une zone reculée du Haut-Badakhchan. Ces projets, qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie nationale d’électrification rurale, visent à apporter une alimentation fiable et durable aux villages perchés à des altitudes extrêmes. Un enjeu énergétique et géopolitique de taille pour le Tadjikistan.
Alors que le Moyen-Orient s’embrase une nouvelle fois, une ombre plane sur les routes énergétiques d’Asie centrale. Le gaz turkmène, déjà enclavé entre rivalités géopolitiques et dépendances stratégiques, pourrait être le prochain dommage collatéral du conflit entre Téhéran et Tel-Aviv.
Le 13 juin 2025, à Astana, le géant américain Air Products a tenu une réunion décisive avec la direction de QazaqGaz, la compagnie nationale kazakhstanaise, filiale de Samruk-Kazyna. L’objectif affiché ? Explorer une coopération dans le domaine gazochimique. À la clé : des projets industriels de grande envergure et un positionnement américain renforcé dans un pays dont le gaz naturel attire autant les Européens que les géants asiatiques.
Le 14 juin 2025, le gouvernement du Kazakhstan a tranché : Rosatom, le géant russe du nucléaire civil, dirigera le consortium international chargé de construire la toute première centrale nucléaire du pays.
La réduction historique des flammes du cratère de Darvaza marque-t-elle un simple geste technique, ou l’émergence d’une nouvelle stratégie énergétique au Turkménistan ? Derrière la disparition annoncée de la mythique Porte de l’Enfer, c’est un repositionnement régional, économique et climatique qui se dessine à l’échelle de l’Asie centrale.
Un acteur discret mais stratégique s’impose dans les coulisses d’un projet nucléaire inédit au Kazakhstan. Derrière les sigles techniques et les réunions intergouvernementales, une entreprise française orchestre une mutation énergétique majeure. Qui est-elle, et pourquoi a-t-elle été choisie ?
Une alliance inattendue se profile à l’est de l’Europe. Une matière fissile, des négociations discrètes, et un pays au cœur de l’Asie prêt à livrer plus que de simples barils ou barres d’énergie. Derrière la promesse d’un contrat nucléaire entre le Kazakhstan et la Bulgarie, un jeu géopolitique se cristallise.
Le 22 mai 2025, les autorités d’Almaty ont annoncé l’installation de 311 nouvelles stations de recharge pour véhicules électriques d’ici la fin de l’année. Cette initiative, pilotée par la Société d’Entrepreneuriat Social d’Almaty (SEC Almaty), vise à doubler le nombre actuel de stations, portant le total à plus de 600. Chaque station, d’une puissance minimale de 60 kW, permettra la recharge simultanée de deux véhicules, ajoutant ainsi 622 points de recharge supplémentaires à la ville.
L’Ouzbékistan se prépare à devenir le sixième pays au monde à produire de l’hydrogène « vert ». Ce projet, d’un coût total de 88 millions de dollars, est mené en partenariat avec la société saoudienne ACWA Power et la compagnie ouzbèke Uzkimyosanoat. La première phase prévoit une production annuelle de 3.000 tonnes d’hydrogène vert, qui sera utilisée pour la fabrication d’ammoniac destiné aux engrais. La deuxième phase envisage une production pouvant atteindre 500.000 tonnes d’ammoniac par an, alimentée par un parc éolien de 2,4 GW.
Le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, a signé une loi entérinant l’accord bilatéral conclu avec les Émirats arabes unis (EAU) pour la construction d’un parc éolien monumental de 1 GW dans la région de Jambyl. Ce texte ratifie un engagement annoncé dès décembre 2023, à l’occasion de la COP28 à Dubaï, entre la société émiratie Masdar – championne des énergies renouvelables – et le gouvernement kazakhstanais.
Ils en avaient promis les premières pales pour 2026. Il faudra attendre bien plus. Entre ambitions climatiques, impératifs géopolitiques et choix logistiques controversés, l’un des projets énergétiques les plus ambitieux du Kazakhstan avance à contrevent.