Le Kazakhstan enregistre l’un des taux de fertilité les plus élevés au monde
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Malgré la tendance mondiale à la baisse de la natalité, le Kazakhstan maintient l’un des taux de fertilité les plus élevés au monde, avec un indice de 3,12 enfants par femme. En 2022, le pays comptait 20,57 naissances pour 1.000 habitants.

Kazakhstan : un taux de natalité remarquable

Le Kazakhstan enregistre un taux de fertilité bien plus élevé que la moyenne mondiale. Selon l’économiste kazakh Andrey Chebotarev, auteur du canal Telegram FINANCE.kz, alors que le taux mondial de natalité a chuté, passant de 3,2 enfants par femme en 1990 à 2,5 en 2019, le Kazakhstan affiche un indice de fertilité de 3,12. Cette performance le place en avant dans la région de l’Asie centrale, seulement dépassé par le Tadjikistan avec un taux de 3,24.

À titre de comparaison, la Russie enregistre un taux beaucoup plus bas, de 1,51 enfants par femme. Cette résilience du taux de natalité kazakh s’explique par divers facteurs culturels et économiques qui encouragent les familles nombreuses, faisant ainsi du pays une exception notable dans un monde où la fertilité est en baisse constante.

Le Kazakhstan devrait compter 8 millions d’enfants d’ici 2027

En 2022, le Kazakhstan a vu naître 20,57 enfants pour 1.000 habitants, se positionnant ainsi au 56ème rang mondial pour la natalité. Ce chiffre est bien au-dessus des taux observés dans des pays comme la Chine, où la natalité a drastiquement chuté, passant de 24,4 naissances par mille en 1990 à seulement 7,6 en 2021. La tendance à la hausse au Kazakhstan est également confirmée par les prévisions démographiques, qui suggèrent que le nombre d’enfants pourrait atteindre huit millions d’ici 2027.

La région de Turkistan est particulièrement prolifique, ce qui pourrait être attribué à des politiques locales favorables à la famille ainsi qu’à un cadre social qui valorise la croissance démographique. Cette dynamique régionale contraste fortement avec les tendances observées dans de nombreux autres pays du monde, soulignant l’unicité du cas kazakh dans le paysage global de la fertilité.

Illustration www.freepik.com.

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