Faible rentabilité, coûts élevés : le dilemme des entreprises kazakhes
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Dans le contexte économique actuel, les grandes et moyennes entreprises du Kazakhstan font face à un défi de taille : maintenir leur rentabilité malgré une hausse considérable des coûts. Les dernières données du Bureau national de statistique révèlent une tendance alarmante pour ces entreprises, dont la rentabilité a atteint son niveau le plus bas des trois dernières années.

Une baisse continue de la rentabilité

Au quatrième trimestre de 2023, le taux de rentabilité des petites et moyennes entreprises kazakhes s’est établi à 17%, marquant un recul de 0,6 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent, et de 3,1 points par rapport à la même période en 2022. Cette diminution s’explique principalement par une chute de 10% de leurs bénéfices, qui s’élèvent désormais à 390 milliards de tenges. Parallèlement, la hausse de 9% du coût des biens et services produits et une augmentation des dépenses non liées à la production contribuent également à cette tendance baissière.

Des secteurs inégalement touchés

Le secteur de l’activité professionnelle, scientifique et technique est celui qui a subi la plus grande baisse de bénéfices d’une année sur l’autre, passant de 704 milliards à 451 milliards de tenges. Cette catégorie inclut les activités des sociétés mères, le conseil en gestion, ainsi que les domaines juridique et comptable. Malgré cette chute significative, ces entreprises ont enregistré la plus forte rentabilité, avec un taux impressionnant de 69,4%, grâce à une réduction drastique de leurs dépenses. À l’opposé, le secteur de l’alimentation et de l’hébergement affiche la rentabilité la plus faible, à seulement 1,8%, bien qu’il ait connu une légère amélioration de 1,1 point de pourcentage sur un an. Notons toutefois que, malgré ces difficultés, aucun secteur n’a été déclaré déficitaire.

Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les entreprises kazakhes dans un environnement économique difficile. Pour surmonter ces obstacles, une réévaluation des stratégies de gestion des coûts et une adaptation aux nouvelles réalités du marché semblent indispensables.

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