Les violences conjugales répétées bientôt punies au Kazakhstan
violences conjugales

Les députés kazakhs proposent de punir le harcèlement au travail et prônent la criminalisation partielle des violences répétées à l’encontre des femmes.

Kazakhstan : les violences conjugales seront punies uniquement si elles sont répétées

Les députés kazakhs ont proposé des mesures visant à renforcer la protection des droits des femmes et à lutter contre les violences conjugales. L’annonce a été faite par le député Asxat Aimagambetov lors d’une commission sous la présidence du ministre de la Justice, Azamat Eskaraev. L’une de ces mesures concerne le harcèlement au travail. Les députés préconisent l’introduction de sanctions pour le harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Cette mesure vise à créer un environnement de travail plus sûr pour les femmes et à garantir que personne ne puisse abuser de son pouvoir pour harceler ou intimider ses collègues féminines.

De plus, les députés ont suggéré la criminalisation partielle des violences répétées à l’encontre des femmes, notamment les agressions physiques qui laissent des blessures légères. Si on peut déplorer que le législateur n’aille pas assez loin et ne criminalise pas toutes les formes de violences conjugales, quelles qu’elles soient, pour le Kazakhstan, où ces choses restent le plus souvent impunies, ceci fait déjà office de petit progrès. En introduisant des sanctions pour ces actes répétés, les autorités espèrent donc dissuader les agresseurs et renforcer la sécurité des femmes.

Évacuation des agresseurs vers des centres spécialisés

Une autre mesure importante proposée par les députés concerne l’évacuation des agresseurs vers des centres spécialisés. Trop souvent, dans les situations de violences conjugales, c’est la femme qui doit quitter son domicile avec ses enfants pour se mettre en sécurité, tandis que l’agresseur reste à la maison, sans subir de conséquences. Cette situation met souvent les femmes dans une position vulnérable, les obligeant à chercher un refuge loin de leur domicile.

Pour remédier à cette injustice, les députés suggèrent d’évacuer les agresseurs vers des centres spécialisés. Cette mesure vise à garantir la sécurité des femmes et de leurs enfants tout en reconnaissant que les agresseurs doivent également être pris en charge. Les centres spécialisés offriraient un environnement approprié pour traiter les problèmes sous-jacents des agresseurs et leur fournir le soutien nécessaire pour changer leur comportement.

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