Gaza : 76 ressortissants kazakhs restent dans l’enclave palestinienne
Gaza

Confrontés à des réglementations strictes de la part des autorités égyptiennes et israéliennes, 76 citoyens du Kazakhstan et leurs familles font face à des difficultés pour quitter le secteur de Gaza. Le ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan intensifie les négociations pour faciliter leur évacuation.

Les difficultés d’évacuation

La bande de Gaza, enclave palestinienne souvent au cœur des tensions au Moyen-Orient, est le théâtre d’une situation complexe pour les ressortissants kazakhs. Aibek Smadiyarov, porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan, a révélé lors d’un briefing à Astana que 76 citoyens du Kazakhstan se trouvaient dans cette zone, cumulant un total de 161 personnes avec les membres de leurs familles. L’évacuation de ces individus se heurte à des contraintes réglementaires imposées à la fois par l’Égypte et Israël, deux pays frontaliers de la bande de Gaza. Environ un tiers des personnes concernées ne répondent pas aux critères requis pour une évacuation, parmi lesquels se trouvent des enfants majeurs, des conjoints, des petits-enfants et les conjoints des enfants. Cette réglementation a pour conséquence que certains Kazakhs préfèrent rester dans le secteur de Gaza, plutôt que de partir sans leurs proches.

Les efforts diplomatiques et les embûches administratives

L’ambassade du Kazakhstan au Caire négocie quotidiennement avec les autorités égyptiennes pour obtenir le passage des citoyens kazakhs, a assuré Aibek Smadiyarov. Ces négociations sont rendues d’autant plus urgentes que, depuis le 1er novembre 2023, le point de passage de Rafah a été ouvert pour l’évacuation des étrangers. Toutefois, cet espoir a été de courte durée car dès le 4 novembre 2023, le passage a été de nouveau fermé.

Aibek Smadiyarov a fait savoir que chaque pays a reçu une date spécifique pour le passage de ses ressortissants à travers Rafah, suivant une capacité limitée à 500 personnes par jour. Cela s’avère être une gageure, car il faut coordonner l’évacuation parmi les listes fournies par les ambassades de quelque 45 pays, impliquant près de 7.000 individus. Cette coordination complexe entre les pays, les limites quotidiennes de transit et les exigences spécifiques des autorités frontalières ajoutent des couches supplémentaires de difficulté pour les Kazakhs souhaitant quitter Gaza.

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