Coopération Kazakhstan-UE : l’analyse de Josep Borrell

Le renforcement des relations entre l’Union européenne (UE) et l’Asie centrale, avec un accent particulier sur le Kazakhstan, a été au centre des discussions récentes. Josep Borrell, Vice-président de la Commission européenne, met en lumière les domaines clés de cette coopération et l’importance des efforts conjoints.

Kazakhstan-UE : des intérêts mutuels

La collaboration entre l’UE et l’Asie centrale s’est intensifiée ces dernières années. La stabilité et la prospérité demeurent des objectifs partagés pour les peuples d’Europe et d’Asie centrale, comme l’a souligné M. Borrell. Ces ambitions ont été notamment manifestées par l’organisation régulière de réunions entre les membres de l’UE et les pays d’Asie centrale. Cette année, un nombre record de 27 ministres des Affaires étrangères de l’UE y a participé, illustrant l’importance croissante accordée à cette coopération.

La coopération s’est développée dans divers domaines depuis l’adoption de la stratégie de l’UE pour l’Asie centrale en 2019. M. Borrell a évoqué les opportunités liées à la connectivité des transports, l’énergie verte, le commerce, l’investissement, la sécurité, l’eau, l’éducation et bien plus encore. Encourageant les partenaires d’Asie centrale à persévérer dans leurs réformes, il a réaffirmé la volonté de l’UE d’offrir un soutien continu.

Des projets concrets 

Le transport et la connectivité ont été des sujets prédominants lors des récentes discussions. M. Borrell a souligné l’importance des voies de transport entre l’Asie centrale et l’Europe. Une étude financée par l’UE se penche sur les corridors de transports durables reliant l’Europe aux pays d’Asie centrale. L’objectif est d’améliorer l’efficacité et l’attractivité économique de ces routes, notamment le réseau central transcaspien. Une approche régionale est préconisée pour garantir un développement économique durable de toute la région.

Au-delà des transports, d’autres domaines de coopération ont été identifiés. Le Kazakhstan, par exemple, a signé un protocole d’accord avec l’UE concernant les matières premières, les batteries et l’hydrogène renouvelable, renforçant ainsi les liens économiques entre les deux entités. L’accès à l’eau et la gestion des ressources en eau sont également des priorités. L’UE a lancé l’initiative Team Europe avec un financement de 20 millions d’euros pour soutenir la gestion de l’eau en Asie centrale. Enfin, la lutte contre l’urgence climatique reste au centre des discussions, avec une emphase sur la transition verte, la décarbonisation et les énergies renouvelables.

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