Kirghizstan : la burka et le niqab pourraient être interdits
burka

Lors de la session du parlement du 7 septembre 2023, la députée kirghize Charapatkan Majitova s’est prononcée pour l’interdiction de la burka et du niqab dans le pays.

Suivre l’exemple de l’Ouzbékistan

Au Kirghizstan, la députée Sharapatkan Mazhitova propose d’interdire le port de la burka et du niqab. Elle a émis cette proposition le 7 septembre 2023, le lendemain du vote d’une loi similaire en Ouzbékistan.

Selon la députée, le nombre de femmes portant une burka noire, qui cache complètement le visage, a augmenté dans le pays. Mme Mazhitova estime que le Kirghizstan devrait suivre l’exemple de l’Ouzbékistan et interdire ces habits dans les lieux publics car ils dissimulent le visage et ne permettent pas de reconnaître l’identité de la personne.

« Je ne suis pas opposée au port du hijab par les femmes. Toutefois, je considère que le fait de se couvrir complètement le visage sous une burka noire, sans se laisser identifier, n’est pas sûr pour la société. Cela peut être préjudiciable sur le plan de la sécurité nationale. À cet égard, je demande au cabinet des ministres de prendre des mesures au niveau de l’État », a déclaré la députée.

Burka, niqab : pour Sharapatkan Mazhitova, c’est une question de sécurité publique

« Dans l’Ouzbékistan voisin, par exemple, l’adhésion à la religion est encore plus forte, mais la Constitution stipule que l’Ouzbékistan est un État laïc, ce qui fait qu’il est interdit de porter la burka dans les lieux publics. Les filles ne portent pas de burka dans les écoles. Le parlement a adopté une loi à ce sujet. Il est donc possible d’adopter une telle législation, qui n’empiète pas sur les droits des croyants », a déclaré Sharapatkan Mazhitova.

« À Osh, une femme sur quatre porte une burka. Et leur nombre augmente chaque jour. Je demande donc au cabinet des ministres de prendre des mesures au niveau de l’État, sinon demain il sera trop tard. L’État doit prendre des mesures pour assurer la sécurité », a-t-elle résumé.

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