Rapatriement de Kazakhs ethniques : 10.488 arrivées comptabilisées sur six mois
kandas

10.488 Kazakhs ethniques sont retournés dans leur patrie historique et ont reçu le statut de kandas entre le 1er janvier et le 1er juillet 2023, annonce le ministère kazakh du Travail et de la Sécurité sociale.

Près de 10.500 Kazakhs ethniques ont rejoint le Kazakhstan sur les six premiers mois de 2023

Venir vivre au Kazakhstan est une idée qui semble intéresser un grand nombre de Kazakhs ethniques vivant en Ouzbékistan, Kirghizstan, Turkménistan, Chine et Russie. À l’image des programmes de rapatriement qui existent en Israël, Arménie, Finlande, Pologne, Allemagne, Estonie, Lettonie, Lituanie et Corée du Sud, le Kazakhstan a lui aussi son propre programme de rapatriement, qui permet aux Kazakhs ethniques de venir s’installer au Kazakhstan. On appelle ces personnes des « kandas ».

Sur les six premiers mois de 2023, 10.488 personnes ont déjà reçu le statut de kandas (la procédure se fait généralement dans les ambassades et consulats du Kazakhstan) et sont arrivés dans le pays. Au total, depuis le lancement du programme en 1991, 1.117.600 personnes ont reçu le statut de kandas.

L’Ouzbékistan, principal pourvoyeur de kandas

D’après le ministère kazakh du Travail et de la Sécurité sociale, plus de la moitié (56%) des kandas arrivés entre janvier et juillet 2023 sont originaires d’Ouzbékistan. Viennent ensuite la Chine (19,3%), la Russie (9,7%), la Mongolie (7,8%) et le Turkménistan (4,6%). Parmi ces personnes arrivées en 2023, 65,5% sont en âge de travailler, 25,8% sont mineurs, et 8,6% sont en âge d’être à la retraite. Parmi les kandas en âge de travailler, 16,7% ont fait des études supérieures, 37,1% des études secondaires spécialisées et 38,8% des études secondaires générales.

Les kandas sont autorisés à s’installer dans les régions identifiées comme manquant de main-d’œuvre : la région d’Abay, la région du Kazakhstan oriental, la région du Kazakhstan septentrional, les régions d’Akmola, de Kostanay et de Pavlodar. Ils ne sont autorisés à s’installer ni à Astana, ni à Almaty.

Obtenir des aides à l’installation n’est pas évident pour les kandas

Les kandas bénéficient d’aides sous la forme de subventions à la réinstallation. À l’arrivée, ils reçoivent une aide forfaitaire de 241.500 tenges (485 euros) pour le chef de famille et chaque membre de la famille. Ensuite, pendant 12 mois, ils ont droit à une aide au paiement du loyer et des charges, qui peut aller de 51.700 à 103.500 tenges (103 à 208 euros).

Mais tous les kandas n’obtiennent pas ces aides. Sur 10.488 kandas arrivés en 2023, seuls 565 ont bénéficié au moins d’une aide, dont une aide au logement pour 257 d’entre eux.

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