L’Ouzbékistan interdit aux mineurs de travailler comme boulanger, boucher et vendeur de glaces
boulanger

Dans une démarche visant à protéger les jeunes travailleurs, l’Ouzbékistan a interdit aux personnes de moins de 18 ans d’exercer certaines professions, notamment celles de boulanger, boucher et vendeur de glaces.

Dans la République d’Ouzbékistan, il n’est pas rare de voir des jeunes de moins de 18 ans travailler dans des boulangeries et confectionner des gâteaux traditionnels ouzbeks. Certains d’entre eux commencent à travailler dès leur plus jeune âge, apprennent le métier, puis ouvrent leur propre boulangerie pour devenir des entrepreneurs indépendants. Cette méthode est connue sous le nom de système « ustoz-shogird », ou « apprentissage ».

Cependant, les autorités ont récemment décidé d’interdire aux personnes de moins de 18 ans de travailler dans les boulangeries, ainsi que d’être assistants bouchers et vendeurs de glaces. Cette décision a été prise par un décret gouvernemental du 14 juillet de cette année, qui a approuvé une liste de travaux difficiles et de travaux avec des conditions de travail nocives ou dangereuses, dans lesquels il est interdit d’utiliser le travail des personnes de moins de dix-huit ans.

Selon cette liste, il est désormais interdit d’employer des personnes de moins de 18 ans dans les métiers suivants : opérateur de préparation du charbon, opérateur de production de métaux précieux, mineur souterrain, repéreur de concentrés contenant des diamants, superviseur de la production de métaux ferreux, meuleur de diamants et de matériaux particulièrement durs, serrurier pour la réparation d’équipements dans le système de chauffage, opérateur de production de pétrole et de gaz, opérateur d’une station de distribution de gaz, distributeur de médicaments, travailleur du béton bitumineux, boulanger, mélangeur de pâte, découpeur de viande, vendeur de glaces, maître de la dentelle sculptée, conducteur-contremaître d’un train de passagers, travailleur médical de garde de la station d’ambulance.

Cette décision est une étape importante pour la protection des droits des enfants et des adolescents en Ouzbékistan. Elle vise à garantir que les jeunes ouzbeks sont protégés des conditions de travail potentiellement nocives ou dangereuses, tout en leur permettant de poursuivre leur éducation et de se préparer à des carrières plus sûres et plus gratifiantes à l’avenir.

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