La durée de vie du satellite « Kazsat-2 » vient d’être prolongée
« Kazsat-2 »

« Kazsat-2 » restera en service jusqu’en 2026

Le 16 juillet 2011, le Kazakhstan lançait son satellite de télécommunication « Kazsat-2 ». Il était initialement prévu qu’il reste en service pendant 12 ans et demi, soit jusqu’en octobre 2023. Mais sa durée de vie vient d’être prolongée. Il restera en service jusqu’en 2026. Cela a été rendu possible grâce à une consommation extrêmement raisonnée de carburant (en l’occurrence, du xénon) : sur les 140 kg chargés, seuls 70 kg ont été consommés.

Les satellites Kazsat (depuis le lancement du tout premier satellite, le Kazsat-1, en 2006) servent à assurer les télécommunications civiles (Internet et téléphonie fixe) et la diffusion de chaînes de télévision. Ce programme de satellites est le symbole de l’indépendance retrouvée du Kazakhstan dans le domaine spatial.

Les informations sur les rapprochements dangereux sont cruciales pour la sécurité d’un satellite

Piloter un satellite n’est pourtant pas une tâche facile. Étant donné la multitude de débris qui flottent dans l’espace, l’équipe du centre de pilotage est obligée de corriger sa trajectoire en permanence. Au cours des douze dernières années, plus de 27.000 mises en marche des moteurs de correction du satellite ont été effectuées. Et pour le faire, il faut bien évidemment obtenir à l’avance des informations sur les rapprochements potentiellement dangereux avec d’autres appareils spatiaux et débris en orbite. Une entreprise américaine fournit à l’équipe de Kazsat ces informations précieuses. Elle contrôle les systèmes dédiés à la détection, au suivi et à l’identification de tous les objets artificiels en orbite terrestre. Actuellement, le catalogue de cette entreprise compte et suit environ 45.000 objets de diverses tailles (plus de 10 cm de diamètre) dans l’espace proche.

Chaque alerte de rapprochement est vérifiée par les spécialistes en charge de la navigation et de la balistique pour évaluer sa pertinence et sa fiabilité. En cas de risque, une manœuvre d’évitement spéciale est calculée et effectuée. Pour rappel, un rapprochement dangereux est caractérisé par une probabilité accrue de collision, et une distance minimale de 10 km entre les appareils est généralement maintenue pour éviter toute erreur.

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