Une alliance inattendue se profile à l’est de l’Europe. Une matière fissile, des négociations discrètes, et un pays au cœur de l’Asie prêt à livrer plus que de simples barils ou barres d’énergie. Derrière la promesse d’un contrat nucléaire entre le Kazakhstan et la Bulgarie, un jeu géopolitique se cristallise.
Le 22 mai 2025, les autorités d’Almaty ont annoncé l’installation de 311 nouvelles stations de recharge pour véhicules électriques d’ici la fin de l’année. Cette initiative, pilotée par la Société d’Entrepreneuriat Social d’Almaty (SEC Almaty), vise à doubler le nombre actuel de stations, portant le total à plus de 600. Chaque station, d’une puissance minimale de 60 kW, permettra la recharge simultanée de deux véhicules, ajoutant ainsi 622 points de recharge supplémentaires à la ville.
L’Ouzbékistan se prépare à devenir le sixième pays au monde à produire de l’hydrogène « vert ». Ce projet, d’un coût total de 88 millions de dollars, est mené en partenariat avec la société saoudienne ACWA Power et la compagnie ouzbèke Uzkimyosanoat. La première phase prévoit une production annuelle de 3.000 tonnes d’hydrogène vert, qui sera utilisée pour la fabrication d’ammoniac destiné aux engrais. La deuxième phase envisage une production pouvant atteindre 500.000 tonnes d’ammoniac par an, alimentée par un parc éolien de 2,4 GW.
Le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokaïev, a signé une loi entérinant l’accord bilatéral conclu avec les Émirats arabes unis (EAU) pour la construction d’un parc éolien monumental de 1 GW dans la région de Jambyl. Ce texte ratifie un engagement annoncé dès décembre 2023, à l’occasion de la COP28 à Dubaï, entre la société émiratie Masdar – championne des énergies renouvelables – et le gouvernement kazakhstanais.
Ils en avaient promis les premières pales pour 2026. Il faudra attendre bien plus. Entre ambitions climatiques, impératifs géopolitiques et choix logistiques controversés, l’un des projets énergétiques les plus ambitieux du Kazakhstan avance à contrevent.
La lumière vacille, les sanctions tombent. Au Tadjikistan, alors que les rues de Douchanbé restent noyées dans l’obscurité nocturne, les autorités durcissent leur arsenal contre le vol d’électricité. Mais est-ce bien là que se trouve le cœur du problème ?
Dans un contexte de transformation énergétique, le Kazakhstan amorce une réforme ambitieuse visant à responsabiliser les consommateurs de gaz. Une initiative qui pourrait bien redéfinir les habitudes de consommation à l’échelle nationale.
Dans un monde où les ambitions climatiques font de la sortie des énergies fossiles une priorité, certains acteurs semblent bien moins enthousiastes à l’idée de tourner la page. Et pour cause : ils y jouent leur avenir.
Dans l’ombre d’Akkuyu et de la domination russe, un autre acteur frappe à la porte d’Ankara. Une offre discrète, mais explosive, à base d’uranium kazakhstanais, entend bouleverser la géopolitique énergétique entre Asie centrale et Méditerranée.
Des capitales d’Asie centrale aux rivages de la mer Caspienne, un projet titanesque se met en place. Il mêle promesses diplomatiques, investissements colossaux et ambitions écologiques affichées. Mais derrière les formules consensuelles se cache un enjeu stratégique brûlant pour l’Europe : diversifier ses sources d’énergie sans troquer sa dépendance fossile pour une dépendance électrique.
Des ambitions vertes affichées, des milliards introuvables, et un calendrier qui s’accélère. Derrière les engagements du Kazakhstan vers la neutralité carbone, c’est toute une économie fossile qui s’interroge sur sa survie.
Le 27 mars 2025, lors d’une réunion présidée par Shavkat Mirziyoyev, l’Ouzbékistan a annoncé son ambition de faire passer la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique à plus de 50% d’ici à 2030. Ce virage vers les renouvelables s’inscrit dans une dynamique de réformes profondes du secteur énergétique, sur fond de croissance démographique, de pressions environnementales et d’influence géopolitique croissante dans la région.
Sous le soleil d’Ouzbékistan, le gouvernement allume les projecteurs sur la transition énergétique. Derrière les promesses de subvention, une mécanique encore hésitante tente de convaincre les ménages d’investir dans le solaire. Le pari est lancé. Mais à quel prix, et surtout, pour qui ?
Face à une demande croissante et une volonté d’optimisation des infrastructures énergétiques, la filiale de QazaqGaz, Intergas Central Asia, prévoit de forer 36 nouvelles puits sur le site de Jamanqoyanqolak. Cette initiative vise à augmenter la capacité de stockage du site souterrain de Bozoy, situé dans la région d’Aktobe, au Kazakhstan.
L’Ouzbékistan a officiellement ratifié l’accord de partenariat stratégique signé avec le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan en novembre 2024 à Bakou, dans le cadre de la COP29. Cet accord vise à exporter de l’énergie renouvelable d’Asie centrale vers l’Europe via un « corridor énergétique vert ».
Le Tadjikistan et l’Union européenne renforcent leur coopération dans le secteur de l’énergie, en particulier dans les énergies renouvelables. Le 14 mars 2025, le commissaire européen Jozef Sikela et le président tadjik Emomali Rahmon ont discuté d’importants investissements dans l’hydroélectricité et de la modernisation des infrastructures énergétiques du pays. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre de la stratégie Global Gateway visant à soutenir la transition verte et la résilience économique du Tadjikistan.
Voltalia, acteur français des énergies renouvelables, a signé un accord de vente d’électricité avec la société ouzbèke JSC Uzenergosotish. Ce contrat, conclu dans le cadre de la visite officielle du président ouzbek Shavkat Mirziyoyev en France, concerne le projet Artemisya, un cluster hybride de 526 mégawatts combinant solaire, éolien et stockage, situé dans la région de Boukhara.
Le Kazakhstan prévoit d’augmenter considérablement l’utilisation du gaz naturel comprimé (GNC) et liquéfié (GNL) dans les années à venir. Selon le ministère de l’Énergie, le nombre de bus fonctionnant au GNC devrait atteindre 5.143 d’ici 2029, contre 2.700 actuellement. De plus, de nouvelles stations de compression de gaz seront construites pour soutenir cette expansion.
La société kazakhe Tesis, filiale à 100% de China Huadian HongKong Company Limited, lance la construction d’une centrale solaire dans le district de Shieli, dans région de Kyzylorda, au Kazakhstan. Ce projet, divisé en deux phases, prévoit une capacité totale de 40 MW, pour une exploitation sur 100 ans.
La société émiratie Masdar entamera en 2026 la construction d’un parc éolien de 1 GW dans la région de Jambyl, au Kazakhstan. Ce projet colossal, évalué à 742 milliards de tenges (1,35 milliard d’euros), prévoit des infrastructures innovantes, dont un système de stockage d’énergie et des lignes électriques à haute tension.
Afin de répondre à une demande accrue en énergie due à une vague de froid, l’Ouzbékistan annonce des limitations temporaires pour certaines stations-service dispensant du gaz. Ces mesures visent à privilégier l'approvisionnement des foyers et des infrastructures...