Le 23 juin 2025, Polpharma Group a signé un nouveau projet industriel au Kazakhstan. L’enjeu ? Produire davantage de traitements indispensables en local. Depuis près de quinze ans, ce groupe pharmaceutique renforce sa présence via sa filiale SANTO à Chymkent. Grâce à cet accord majeur, le Kazakhstan se hisse un peu plus vers l’autonomie thérapeutique, tout en attirant les regards internationaux.
Un nouveau souffle pour Polpharma Group au Kazakhstan
Polpharma Group réaffirme son ambition industrielle au Kazakhstan. L’engagement de 62,6 millions de dollars (environ 58 millions d’euros) pour étendre l’usine SANTO à Chymkent porte la capacité de production annuelle à 2 milliards d’unités . L’augmentation de plus de 300 emplois et la modernisation des infrastructures, notamment les laboratoires, témoignent de la volonté du groupe de faire du Kazakhstan un pôle pharmaceutique d’envergure.
Grâce à Polpharma Group, le Kazakhstan poursuit sa stratégie de substitution aux importations . La construction d’un centre d’innovation et de contrôle qualité, assortie d’un investissement de 20 millions d’euros, vise à obtenir la certification GMP de l’Union européenne . Résultat : meilleure traçabilité, conformité internationale et accès à de nouveaux marchés comme l’UE et l’Asie du Sud-Est.
Des traitements stratégiques fabriqués localement
Sous l’ombre protectrice de Polpharma Group, SANTO produira ou renforcera des médicaments essentiels :
– traitements contre la tuberculose et l’hépatite C chronique
– médicaments onco‑thérapeutiques, en neurologie et en cardiologie
– insuline et traitements pour diabète
– sirop contre la toux, antibiotiques, probiotique pour nourrissons, anxiolytiques.
L’usine assemble déjà plus de 280 génériques dans 12 classes thérapeutiques . La production d’une ligne de compresseurs pour un traitement du diabète relève d’un progrès tangible pour la santé publique.
Polpharma Group : une stratégie de croissance sur le long terme
Selon Markus Sieger, PDG de Polpharma, un accord signé en avril 2025 prévoit un investissement de 55 millions d’euros sur dix ans, axé sur les oncothérapies et la diabétologie . Polpharma vise à dépasser le simple rôle de fournisseur : développer la R&D et exporter vers l’Union européenne, l’Asie du Sud‑Est et au-delà.
La filiale SANTO contribue déjà à hauteur de 20% du chiffre d’affaires global du groupe, et l’usine de Chymkent représente un cas d’école en matière d’intégration de la traçabilité numérique via QR codes contre la contrefaçon.
Illustration www.freepik.com.