Un accord entre le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan a été conclu pour la construction d’une ligne de communication sous-marine dans la mer Caspienne. Ce projet, prévu pour s’achever en 2027, vise à renforcer la transmission de données entre l’Asie et l’Europe. Réalisé conjointement par AzerTelecom et Kazakhtelecom, il fait partie de l’initiative « Route de la soie numérique », destinée à créer un corridor numérique.
Le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan bientôt reliés par un câble Internet nec plus ultra
Le projet de la ligne de communication sous-marine, ou « Trans-Caspian Fiber Optic Line », est une composante stratégique du « Route de la soie numérique ». Il consiste en la pose d’un câble de fibre optique de 370 à 380 kilomètres sous la mer Caspienne, reliant Aktaou au Kazakhstan à Siézan en Azerbaïdjan. Cette infrastructure permettra de relier les flux de données asiatiques et européens en améliorant considérablement la capacité et la vitesse de transmission des informations. Les deux pays investiront plus de 50 millions de dollars dans ce projet, marquant une étape clé dans la collaboration technologique entre les deux États.
Un débit record pour ce nouveau câble sous-marin
Dans ce cadre, la Trans-Caspian Fiber Optic Line devrait atteindre une capacité de transmission de données allant jusqu’à 400 térabits par seconde, garantissant une connexion internet à très haut débit. Cette ligne sous-marine représente un atout majeur pour la circulation du trafic chinois via le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan et, par extension, l’Europe. En parallèle, des études sont menées sur la possibilité de construire un oléoduc sous-marin reliant également les deux pays, ce qui renforcerait encore les liens économiques et énergétiques de la région.
Le nouveau câble sous-marin serait opérationnel fin 2026
Ce projet est envisagé en plusieurs phases, incluant l’évaluation des côtes et du fond marin, la conception et la production de câbles robustes, ainsi que leur transport et leur installation. Le calendrier prévoit la finalisation des travaux d’ici la fin 2026. Outre les aspects techniques, ce corridor numérique jouera un rôle crucial dans l’intégration régionale, en consolidant la coopération entre l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan, ainsi que d’autres pays comme la Géorgie et la Turquie. Ce projet promet de transformer les infrastructures numériques des pays concernés et d’accélérer leur développement économique en créant une route de transmission des données plus courte et efficace.