Kirghizstan : le contrôle des passagers est renforcé pour lutter contre le terrorisme
passagers

Le Kirghizstan prévoit d’élargir le cercle des passagers soumis à des vérifications par le biais d’un système d’information du Comité national de sécurité (GKNB). Cela, afin d’identifier précocement les terroristes étrangers, fait valoir ce service secret. Un projet de réforme est actuellement soumis à consultation publique.

Une surveillance accrue grâce à un système d’information du GKNB

Le Comité national de sécurité (GKNB) du Kirghizstan propose d’étendre les vérifications des données des passagers dans le cadre de système « API/PNR ». Initialement conçu en 2020, ce dispositif vise à collecter des informations sur les réservations et enregistrements de passagers afin d’identifier d’éventuels individus suspects, notamment des terroristes étrangers.

Selon le GKNB, cette démarche répond à une nécessité croissante : le retour et les déplacements de combattants terroristes étrangers constituent une menace pour la sécurité mondiale. Ces individus exploitent souvent l’absence de systèmes de détection sophistiqués, ce qui complique leur identification et leur suivi. Dans ce contexte, l’intégration de nouveaux moyens de transport dans le système, comme les trains et les autobus, est une priorité pour renforcer les capacités de surveillance.

Des acteurs de transport et des institutions mobilisés

Le projet inclut désormais tous les modes de transport réguliers, qu’il s’agisse des compagnies aériennes, ferroviaires ou des transporteurs routiers. Cette approche globale permet de couvrir un éventail plus large de déplacements, augmentant ainsi les chances de détecter des comportements suspects. Les données seront collectées via des programmes électroniques intégrés au système « API/PNR », offrant un outil de prévention renforcé.

En parallèle, la proposition établit une liste précise des organismes d’État autorisés à accéder aux informations. Ces entités devront justifier leurs demandes par un motif clair et légitime, comme des enquêtes criminelles, des procédures judiciaires ou des opérations de renseignement. Les demandes devront être formulées par écrit, garantissant ainsi un cadre réglementaire strict pour l’utilisation des données. Cette exigence vise à équilibrer la sécurité nationale et le respect des droits des citoyens.

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