À l’occasion de la visite d’État du président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev en France, la ministre de la Culture et de l’Information du Kazakhstan, Aida Balaïeva, a rencontré Laurence des Cars, présidente-directrice du musée du Louvre. Cet entretien a permis de poser les bases d’un partenariat culturel axé sur l’échange de savoir-faire et la valorisation du patrimoine.
Des formations pour les spécialistes kazakhs et des projets de recherche archéologique conjoints
L’une des principales initiatives discutées lors de cette rencontre est la création d’un programme d’échanges entre les musées kazakhs et le Louvre. Ce projet engloberait des séminaires et conférences conjointes, destinés à enrichir les connaissances des experts et à promouvoir le dialogue culturel. Outre l’organisation d’expositions communes, le programme vise également la recherche archéologique, permettant aux deux pays de partager leurs découvertes et de publier des travaux scientifiques. La dimension scientifique de ce partenariat ouvre ainsi la voie à une coopération approfondie dans l’étude et la conservation des œuvres, grâce aux ressources et à l’expertise technique des institutions françaises.
Aida Balaïeva a également exprimé son intérêt pour une collaboration autour de la restauration du patrimoine kazakh. En effet, un centre de restauration est en cours de développement au sein du Musée national du Kazakhstan, pour lequel le soutien technique et académique du Louvre serait précieux. Ce centre a pour ambition de devenir un lieu d’excellence, accueillant les professionnels kazakhs en formation dans le domaine de la conservation d’œuvres d’art et de la restauration. La ministre a ainsi insisté sur l’importance de stages et de formations, qui permettront aux spécialistes kazakhs de perfectionner leurs techniques en s’inspirant des pratiques du Louvre.
Le Louvre est prêt à soutenir la co-organisation d’expositions temporaires
Pour Laurence des Cars, cette collaboration correspond parfaitement à la politique internationale du musée du Louvre, qui favorise le partage et la diffusion culturelle au niveau mondial. Elle a affirmé que l’institution est prête à soutenir la co-organisation d’expositions temporaires, permettant aux visiteurs français de découvrir les trésors du Kazakhstan, et aux visiteurs kazakhs de se familiariser avec les chefs-d’œuvre du Louvre. Ce type d’événements, selon elle, renforce les liens interculturels et contribue à une meilleure compréhension mutuelle entre les peuples.
Ainsi, cette rencontre marque un moment clé dans le développement des relations culturelles entre la France et le Kazakhstan. Ce partenariat pourrait non seulement renforcer l’expertise des professionnels des musées kazakhs, mais aussi sensibiliser un large public aux richesses culturelles et historiques partagées par les deux nations.