Un vent de coopération souffle entre le Kazakhstan et la France, avec la signature de 24 accords d’une valeur totale de 2,2 milliards de dollars lors du 13e Conseil d’affaires Kazakhstan-France à Paris. Cet événement a mis en lumière les domaines stratégiques pour les investisseurs français, tels que l’informatique, l’agroalimentaire, les mines, la médecine et la production légère, tout en soulignant les perspectives de collaboration énergétique.
Orano modernisera les mines d’uranium kazakhes
Les deux pays cherchent à renforcer leur partenariat dans des secteurs cruciaux, à commencer par l’industrie énergétique. Lors du Conseil, le président du Comité des investissements du ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan, Gabidulla Ospankulov, a souligné les opportunités offertes par l’énergie nucléaire. La société française Orano, reconnue mondialement pour ses compétences en extraction d’uranium, est un acteur clé dans ce domaine. Orano et le Kazakhstan ont conclu des accords pour utiliser ces technologies avancées dans les mines de l’uranium kazakh, permettant d’améliorer l’efficacité et la durabilité de cette exploitation. Cette collaboration revêt une importance stratégique pour le Kazakhstan, désireux de diversifier ses sources énergétiques tout en adoptant des méthodes de production plus modernes et respectueuses de l’environnement.
EDF pourrait participer à la construction de la première centrale nucléaire du Kazakhstan
EDF, leader mondial de la gestion des centrales nucléaires, est également pressenti pour jouer un rôle majeur. Le Kazakhstan envisage de former un consortium international dans le secteur de l’énergie nucléaire après un référendum, et EDF pourrait en devenir un membre clé. Gabidulla Ospankulov a précisé que des discussions avancées pourraient aboutir à la participation d’EDF dans ce consortium, ce qui renforcerait les capacités du pays dans la gestion de l’énergie nucléaire. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de modernisation énergétique pour le Kazakhstan, qui espère devenir un acteur influent dans ce domaine en Asie centrale grâce à des partenaires européens d’envergure comme EDF.