Le gouvernement ouzbek investit massivement dans le développement de l’intelligence artificielle (IA), avec un prêt de 50 millions de dollars alloué au ministère des Technologies numériques. Ce financement, qui débutera en 2025, vise à moderniser plusieurs secteurs clés de l’économie du pays d’ici 2026.

Intégrer l’IA dans plusieurs secteurs stratégiques

Le ministère des Technologies numériques d’Ouzbékistan sera le principal bénéficiaire de ce prêt, octroyé sur une période de cinq ans. Le remboursement sera assuré par le Fonds de développement des technologies numériques, ainsi que d’autres sources de financement, renforçant ainsi la stabilité financière du projet. Les ressources seront progressivement débloquées à partir de début 2025, permettant au ministère de se concentrer sur les priorités nationales. Parmi ces priorités, l’objectif est d’intégrer l’IA dans plusieurs secteurs stratégiques afin de dynamiser l’économie nationale et améliorer la compétitivité du pays sur la scène internationale.

Les domaines identifiés pour bénéficier en priorité de ces innovations incluent la finance, la santé et l’agriculture. Dans le secteur bancaire, par exemple, l’utilisation de l’intelligence artificielle pourrait optimiser la gestion des risques et améliorer les services aux clients grâce à des outils de prédiction avancée. Le domaine de la santé devrait quant à lui bénéficier de systèmes d’analyse de données pour des diagnostics plus précis et une gestion plus efficace des ressources médicales. L’agriculture, secteur clé de l’économie ouzbèke, pourrait être transformée par l’IA, notamment grâce à des techniques de surveillance des cultures et d’optimisation des rendements agricoles.

Optimiser la gestion des ressources énergétiques et combattre la fraude fiscale

Au-delà de ces trois secteurs, l’IA sera également appliquée dans d’autres domaines comme l’énergie, les douanes et la fiscalité. L’intégration de l’intelligence artificielle dans le secteur énergétique permettra d’optimiser la gestion des ressources, notamment en matière de production et de distribution d’énergie. Du côté des services douaniers et fiscaux, l’IA contribuera à une automatisation accrue des processus, réduisant ainsi les risques de fraude et améliorant la collecte des revenus publics. L’Ouzbékistan semble ainsi déterminé à adopter une approche multidimensionnelle pour faire de l’intelligence artificielle un moteur de son développement économique et technologique.

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