À Astana, la police rend visite aux familles pauvres « à titre préventif »
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À Astana, une opération policière de prévention baptisée se déroule du 16 septembre au 1er novembre 2024. L’objectif est d’assurer la sécurité publique, notamment celle des mineurs. Cette initiative rassemble des acteurs locaux, la police juvénile et les autorités éducatives pour lutter contre les « activités antisociales » dans plusieurs zones de la ville.

Prévenir les « comportements déviants » dans les lieux « sensibles »

Une opération policière préventive se déroule cet automne pendant 45 jours à Astana. Elle mobilise différents acteurs : administrations locales), police juvénile, établissements scolaires, et enfin Commission pour les questions féminines et de politique démographique. Ensemble, ils ciblent des lieux « sensibles » d’Astana où des « activités antisociales » sont susceptibles de se dérouler : les logements locatifs, les marchés, les centres commerciaux et les espaces fréquentés par les jeunes, comme les parcs et les clubs informatiques. Le but de ces visites est de prévenir les « comportements déviants » et d’assurer un encadrement des mineurs, particulièrement ceux issus de milieux défavorisés.

La police tient à rappeler : laisser un enfant sans surveillance est une infraction

Une attention particulière est portée aux droits des enfants. La secrétaire de la Commission, Karlygash Sarkenova, a souligné que la protection des mineurs constitue une priorité majeure. Les autorités veillent non seulement à prévenir les infractions parmi les jeunes, mais aussi à responsabiliser les parents. En effet, ceux qui laissent leurs enfants sans surveillance peuvent être sanctionnés. Cette mesure cherche à protéger les jeunes contre les dangers auxquels ils peuvent être exposés lorsqu’ils sont livrés à eux-mêmes, en particulier dans les lieux publics.

Repérer des mineurs seuls dans la rue la nuit

Sous la coordination du bureau du procureur, des patrouilles nocturnes seront organisées pour repérer les mineurs dans des établissements de divertissement après 22 heures. Le rappel de la loi est clair : les mineurs ne peuvent être présents dans ces lieux sans la surveillance de leurs parents ou tuteurs légaux entre 22h00 et 6h00. Ces actions visent non seulement à maintenir l’ordre public, mais aussi à créer un environnement plus sûr pour les adolescents, en réduisant les risques de délinquance.

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