La création d’un système unifié d’information sur les dons d’organes, nommé « Türktransplant », a été décidée par les ministres de la Santé de l’Organisation des États Turciques (OET) lors de leur réunion à Choucha, en Azerbaïdjan. Ce projet vise à harmoniser les efforts des pays membres pour faciliter les transplantations et améliorer l’accès aux soins pour leurs citoyens, touchant ainsi une population de près de 160 millions de personnes.

La coopération régionale pour les dons d’organes

Le « Türktransplant » a pour objectif de centraliser les informations sur les donneurs et les receveurs au sein des pays membres de l’Organisation des États Turciques (OET). Cette initiative permettra d’optimiser la recherche de donneurs, la coordination des transplantations et la gestion des listes d’attente. Elle facilitera également le développement de standards communs en matière de diagnostics et de centres de transplantation. Les pays participants, dont le Kazakhstan, la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Ouzbékistan et le Kirghizstan, voient dans ce projet un moyen de renforcer la coopération et d’améliorer les infrastructures de santé dans la région.

Le ministre de la Santé azerbaïdjanais, Teymur Musayev, a souligné l’importance d’un tel système pour l’ensemble des pays membres, rappelant que des initiatives similaires existent déjà en Europe. La plateforme « Türktransplant » pourra ainsi jouer un rôle clé dans la mise en commun des ressources et des informations pour répondre aux besoins de transplantations, notamment de moelle osseuse, dans ces pays où les chiffres varient considérablement en fonction des populations locales.

Un protocole ambitieux pour une coordination accrue

La signature du « Protocole de création du système Türktransplant » marque un tournant dans les relations entre les États membres de l’OET. En plus de la centralisation des données, le protocole prévoit l’établissement de standards harmonisés pour les transplantations, ainsi qu’un cadre légal commun qui facilitera la coopération transfrontalière dans le domaine de la santé. La Turquie, en particulier, a joué un rôle actif dans la promotion de ce projet, aux côtés de l’Azerbaïdjan et des autres pays participants.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération entre les pays turcophones, encouragée par le Secrétaire Général de l’OET, Kubanychbek Omuraliev. Il a exprimé son optimisme quant à la réussite de cette initiative, la considérant comme une avancée significative pour le développement futur du secteur de la santé au sein de l’organisation. Les discussions lors de la réunion à Choucha ont ainsi permis de poser les bases d’une collaboration accrue, avec un plan d’action pour 2025 qui devrait structurer les prochaines étapes de cette coopération.

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