Le gouvernement ouzbek envisage d’acheter des trains à la société suisse Stadler dans le cadre d’un vaste projet de modernisation de son infrastructure ferroviaire. Deux trains seront d’abord testés sur les voies nationales, et selon les résultats, l’Ouzbékistan pourrait élargir cette collaboration à une plus grande échelle.

Des tests pour évaluer l’efficacité des trains Stadler

L’Ouzbékistan prévoit de tester deux trains Stadler sur ses lignes de chemin de fer nationales. Ces essais, qui s’inscrivent dans un projet plus large de modernisation des infrastructures de transport, visent à évaluer l’efficacité des trains suisses dans le contexte ouzbek. Le ministre des Transports, Ilkhom Makhkamov, a déclaré que ce test constitue une étape cruciale pour déterminer si ces trains pourront répondre aux besoins de la population et s’intégrer efficacement au réseau actuel.

Les tests, prévus sur plusieurs mois, permettront de juger des performances techniques des trains Stadler, notamment leur consommation énergétique. En effet, les modèles Stadler sont réputés pour leur efficacité énergétique, ce qui en fait une solution attractive pour l’Ouzbékistan, qui cherche à réduire ses dépenses énergétiques. Le pays, confronté à des infrastructures vieillissantes, voit dans l’arrivée de ces trains une opportunité de revitaliser ses transports en commun et de proposer aux usagers des voyages plus confortables et plus sûrs.

Des projets d’expansion et de coopération plus approfondie avec Stadler

Si les tests se révèlent concluants, l’Ouzbékistan pourrait envisager d’acquérir une flotte plus importante de trains Stadler, avec la possibilité de développer des projets conjoints à long terme. Une telle collaboration permettrait non seulement de moderniser le parc ferroviaire, mais aussi de renforcer les capacités locales à travers la formation de techniciens ouzbeks pour assurer la maintenance des trains. Il est également question de localiser une partie de la production en Ouzbékistan, un sujet déjà abordé lors de négociations précédentes avec Stadler.

L’intérêt de l’Ouzbékistan pour la modernisation de son réseau ferroviaire ne s’arrête pas à Stadler. Le pays a également prévu d’acheter des trains à grande vitesse à Hyundai Rotem ainsi que des trains électriques à la société tchèque Skoda, soutenus par un emprunt de 535 millions d’euros. Ces initiatives montrent une volonté claire de diversifier et d’améliorer l’infrastructure ferroviaire du pays.