Un partenariat stratégique entre le Kazakhstan et le Royaume-Uni dans le secteur des minéraux critiques prend forme, avec déjà cinq entreprises britanniques explorant des gisements au Kazakhstan. Cet effort s’inscrit dans une collaboration plus large, fondée sur un Mémorandum de compréhension signé en mars 2023, suivi d’une feuille de route en mars 2024, couvrant trois axes principaux : l’investissement, la numérisation des données géologiques et la coopération académique.

Le Kazakhstan se lance dans la numérisation de ses données géologiques

Le premier axe de ce partenariat consiste en des projets d’investissement dans les ressources naturelles. Le Royaume-Uni coopère étroitement avec Kazakh Invest, une société nationale, pour attirer davantage d’investisseurs étrangers vers ce pays riche en ressources. L’objectif est de rendre l’exploration géologique plus accessible aux jeunes entreprises minières. Actuellement, environ cinq entreprises britanniques mènent des recherches sur les ressources naturelles au Kazakhstan, ce qui pourrait accélérer la découverte de nouveaux gisements de minéraux critiques tels que le cuivre, le nickel et les terres rares.

En parallèle, la collaboration entre le British Geological Survey et le service géologique national du Kazakhstan vise à numériser les données géologiques du pays. Ce projet facilitera grandement l’accès à l’information pour les investisseurs internationaux, un aspect essentiel pour attirer plus d’entreprises vers les opportunités d’exploration et d’exploitation minières au Kazakhstan. Les données numérisées permettront d’optimiser les recherches, raccourcissant ainsi le temps nécessaire à l’exploration de nouveaux gisements, qui peut s’étaler sur 15 à 20 ans.

Une coopération dans le domaine de l’enseignement

Le troisième volet de l’accord porte sur la coopération éducative. L’un des objectifs clés est de renforcer les échanges académiques entre les universités kazakhes spécialisées dans le domaine minier et des établissements britanniques réputés. Des institutions comme l’Université Satpaev et l’Université technique de l’Est du Kazakhstan prévoient de signer des accords avec leurs homologues britanniques. Ce partenariat vise à partager des connaissances et à former une nouvelle génération de spécialistes capables de répondre aux défis de l’industrie minière.

Le Kazakhstan, avec son potentiel considérable en ressources comme le cuivre et le nickel, joue un rôle crucial dans l’approvisionnement mondial en matériaux critiques. Le pays est également en plein développement dans la production de métaux rares, tels que le palladium, le cobalt et l’uranium, des ressources vitales pour des industries telles que celle des batteries pour véhicules électriques.

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