Le ministre du Commerce du Kazakhstan, Arman Shakkaliev, a clarifié les conditions dans lesquelles les restaurants peuvent appliquer un supplément de 10% pour le service. Désormais, ces frais ne peuvent être perçus que s’ils sont explicitement mentionnés sur le menu. Une nouvelle réglementation interdit également l’utilisation de dépôts dans les établissements.
Des conditions strictes pour les frais de service
Lors d’une réunion avec les restaurateurs, le ministre du Commerce du Kazakhstan, Arman Shakkaliev, a expliqué que les restaurants ne peuvent exiger de frais supplémentaires pour le service que si cela est clairement indiqué sur le menu. Le ministre a souligné que le menu fait office de contrat entre l’établissement et le client, et toute omission de cette information rendrait les frais illégaux. Cela signifie que si un restaurant ne précise pas ces frais de 10%, il n’a aucun droit de les imposer.
Arman Shakkaliev a également précisé que, dans de nombreux établissements, les frais de service sont déjà inclus dans le prix des plats, ce qui laisse entendre que les clients paient souvent pour un service sans en être conscients. De son côté, Radovan Simonovich, président de l’Union des restaurateurs indépendants, a confirmé que la majorité des établissements indique déjà ces frais supplémentaires dans le menu.
Suppression des dépôts et frais supplémentaires encadrés
Outre la clarification concernant les pourboires, une autre modification importante de la législation est l’interdiction des dépôts dans les restaurants. Jusqu’à présent, certains établissements imposaient un dépôt à l’entrée, déductible du montant total de la commande, afin de garantir un minimum de revenu par client. Cette pratique est désormais illégale.
Cependant, les restaurateurs conservent la possibilité d’appliquer des frais pour des services spécifiques, comme l’accès à des salles VIP ou des espaces avec karaoké. Cette mesure vise à garantir la transparence des coûts et à protéger les clients contre des frais cachés.
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