Le président de l’Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoyev, a signé une loi ratifiant la Convention n° 175 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur le travail à temps partiel. Ce texte, adopté en 1994, garantit aux travailleurs à temps partiel des droits équivalents à ceux des salariés à temps plein dans plusieurs domaines, tels que la rémunération et la formation professionnelle.
Garantir l’égalité entre les salariés à temps plein et à temps partiel
La Convention de l’OIT, désormais adoptée par l’Ouzbékistan, vise à promouvoir l’égalité des droits pour les travailleurs à temps partiel. En vertu de ce texte, les salariés à temps partiel doivent bénéficier des mêmes droits que les travailleurs à temps plein, notamment en matière de conditions de travail, de protection sociale et de formation professionnelle. Ainsi, cette catégorie de salariés ne doit pas être désavantagée par rapport à leurs homologues travaillant à plein temps. Par exemple, leur rémunération doit être calculée proportionnellement au temps travaillé, sauf si un accord particulier prévoit autrement.
De plus, la convention impose des garanties supplémentaires aux employés à temps partiel. Elle leur offre la possibilité d’accéder aux mêmes avantages sociaux, tels que les systèmes de sécurité sociale, en tenant compte de la durée de travail effectuée. Cette mesure permet d’éviter toute discrimination entre salariés à temps plein et à temps partiel en termes d’accès à la couverture sociale. Les employeurs, en vertu de cette nouvelle législation, devront donc veiller à ce que ces droits soient respectés, tant au niveau des primes que des avantages liés au travail.
En ce qui concerne l’évolution professionnelle, la Convention n° 175 accorde une importance cruciale à la non-discrimination. Les employeurs sont tenus de ne pas discriminer les employés à temps partiel, que ce soit en matière de recrutement, de promotion ou de rémunération. Les travailleurs à temps partiel ont également le droit, si les circonstances le permettent et d’un commun accord avec l’employeur, de réaliser des heures supplémentaires. Cette flexibilité permet aux salariés à temps partiel d’accroître leur volume horaire et donc leurs revenus, tout en garantissant une certaine souplesse pour les entreprises. Ainsi, la ratification de cette convention par l’Ouzbékistan marque une avancée significative dans la protection des droits des employés à temps partiel.