En janvier-juin 2024, l’Ouzbékistan a vu arriver 1.080 étrangers sur son territoire, annonce l’Agence ouzbèke des statistiques. Durant la même période, plus de 5.000 citoyens ouzbeks ont quitté le pays pour s’installer à l’étranger, majoritairement au Kazakhstan.
Ouzbékistan : un flux migratoire entrant en baisse
Au premier semestre 2024, 1.080 personnes ont choisi de s’installer en Ouzbékistan. Parmi ces nouveaux arrivants, 36,1% sont des citoyens russes, soit 390 personnes, et 24,1% sont des Kazakhs, soit 260 personnes. Les autres nationalités représentées incluent 78 Kirghizes, 116 Tadjiks, 22 Turkmènes et 214 ressortissants d’autres pays. Ce flux migratoire entrant représente une baisse par rapport à la même période en 2023, où 1.581 personnes avaient immigré en Ouzbékistan, dont 582 Russes et 382 Kazakhs.
Cette diminution pourrait s’expliquer par divers facteurs, y compris des changements dans les politiques migratoires, des conditions économiques fluctuantes ou des dynamiques géopolitiques influençant les décisions des migrants potentiels. En dépit de cette baisse, l’Ouzbékistan continue d’attirer une population variée, reflétant son rôle en tant que carrefour culturel et économique en Asie centrale.
Une émigration significative des citoyens ouzbeks
Parallèlement à l’immigration, l’émigration reste un phénomène marquant pour l’Ouzbékistan. Au cours des six premiers mois de 2024, plus de 5.000 citoyens ouzbeks ont quitté le pays pour s’établir ailleurs. Le Kazakhstan demeure la destination la plus populaire, accueillant 81,5% de ces émigrants, soit 4.128 personnes. La Russie et le Kirghizistan suivent, avec respectivement 760 et 34 émigrants ouzbeks.
À titre de comparaison, durant la même période en 2023, plus de 9.000 Ouzbeks avaient quitté le pays, dont 7.080 se sont dirigés vers le Kazakhstan et 1.584 vers la Russie. Cette diminution de près de 50% de l’émigration en 2024 peut indiquer une stabilisation des conditions de vie en Ouzbékistan, ou une évolution des conditions dans les pays de destination qui influencent les choix des migrants.
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