Les « éco-stickers » ne verront pas le jour en Ouzbékistan avant le 1er mars 2025. Ces stickers, semblables aux vignettes Crit’Air en France, s’inscrivent dans la nouvelle réglementation environnementale voulue par le gouvernement ouzbek.
L’évaluation des véhicules au regard des normes environnementales débutera en mars 2025
Le projet de mettre en place des « éco-stickers » pour les véhicules en Ouzbékistan, initialement prévu pour le 1er juin 2024, a été reporté au 1er mars 2025. Ce report de l’introduction des éco-stickers a été officialisé par un décret gouvernemental. Dès le 1er mars 2025, les véhicules seront évalués pour leur conformité aux normes environnementales, et des stickers écologiques correspondants seront délivrés. Ces éco-stickers permettront de classer les véhicules selon leur impact environnemental, facilitant ainsi le contrôle et la régulation des émissions polluantes dans le pays. Cette mesure s’inscrit dans une politique plus large de réduction de la pollution et de promotion du transport écologique en Ouzbékistan.
Outre le report des éco-stickers, le même décret annule l’obligation de réaliser une expertise écologique d’État pour l’installation de panneaux solaires sur les toits et façades des bâtiments. Cette décision vise à simplifier et encourager l’adoption de l’énergie solaire, soutenant ainsi les efforts de transition énergétique du pays. En parallèle, le gouvernement prévoit des actions pour créer et cultiver des « ceintures vertes » autour des sites industriels, visant à réduire la pollution et améliorer la qualité de l’air.
Ouzbékistan : le territoire national bientôt divisé en trois zones écologiques
Le gouvernement ouzbek a également annoncé un plan ambitieux visant à diviser le territoire national en trois zones écologiques d’ici 2030 : les zones « propres » (vertes), les zones « moyennes » (jaunes) et les zones « nuisibles » (rouges). Les véhicules ne pourront circuler dans ces zones qu’avec un sticker de couleur correspondante, garantissant leur conformité aux normes environnementales spécifiques à chaque zone. Les contrevenants seront soumis à des amendes, renforçant ainsi le respect des nouvelles régulations.
La mise en œuvre de cette nouvelle réglementation sera progressive. Dans un premier temps, elle sera en vigueur à Tachkent entre 2024 et 2026. Ensuite, entre 2026 et 2028, elle s’étendra à Noukous et aux centres régionaux, pour enfin couvrir l’ensemble des autres régions du pays entre 2028 et 2030. Cette approche progressive permet au gouvernement et aux citoyens de s’adapter progressivement aux nouvelles exigences environnementales, assurant une transition en douceur vers un système de transport plus écologique.
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