Des cigarettes électroniques sont désormais impossibles à trouver dans les magasins turkmènes

Si le Turkménistan est mondialement connu pour une chose, ce sont ses innombrables interdictions. En espérant devenir une nation zéro tabac, les autorités avaient déjà, depuis longtemps, interdit la vente de cigarettes. Mais les cigarettes électroniques avaient longtemps échappé à toute intervention gouvernementale. Il était possible d’en trouver, y compris dans les magasins haut de gamme d’Achkhabad, souvent tenus par des membres de la famille du président.

Cependant, récemment, ces produits ont disparu des étagères. Les vendeurs informent les clients qu’ils avaient été interdits, rapporte le site www.turkmen.news. Étonnamment, aucune annonce officielle n’a été faite par le gouvernement concernant l’interdiction. La mesure semble avoir été appliquée de manière informelle, avec les vendeurs retirant simplement les produits de la vente.

Les cigarettes issues du trafic se vendent moins cher aujourd’hui

Ce n’est pas la première fois que des problèmes concernant l’achat de cigarettes électroniques défraient la chronique au Turkménistan. En 2020, il était courant pour les vendeurs de refuser les cigarettes électroniques aux femmes. Et en 2022, l’âge légal pour acheter ces dispositifs a été augmenté de 18 à 21 ans.

Quant aux cigarettes traditionnelles, qui pénètrent malgré tout, en très petites quantités, sur le marché turkmène grâce aux vendeurs clandestins qui les apportent d’Iran, d’Ouzbékistan, de Turquie et du Kazakhstan, le prix d’un paquet tourne désormais aux alentours de 3 à 3,50 dollars. C’est beaucoup moins que pendant l’épidémie de Covid-19, lorsque les frontières avaient été fermées : un paquet valait à l’époque aux alentours de 21 dollars.