Dans une démarche ambitieuse vers la transition énergétique, le Tadjikistan rend désormais obligatoire l’utilisation de systèmes solaires dans les nouveaux bâtiments et à l’occasion de la rénovation des bâtiments existants. À compter du 1er avril 2024, les panneaux photovoltaïques doivent donc être installés sur les toits de nombreux bâtiments publics.
Complexes résidentiels et industriels, établissements d’enseignement, centres médicaux, espaces culturels… : l’énergie solaire s’invite au Tadjikistan
Le Tadjikistan fait un pas vers la transition énergétique en imposant l’installation de systèmes solaires dans les nouveaux bâtiments et ceux en rénovation. À partir du 1er avril 2024, une nouvelle réglementation, approuvée par le Comité d’Architecture et de Construction sous l’égide du gouvernement tadjik, vise à faire de l’énergie solaire une composante fondamentale de l’infrastructure énergétique nationale.
L’obligation d’installer des panneaux photovoltaïques couvre une vaste gamme de constructions, incluant les établissements d’enseignement, les centres médicaux, les espaces culturels et touristiques, ainsi que les complexes résidentiels et industriels. En plus de l’alimentation électrique traditionnelle, les bâtiments devront être équipés de panneaux solaires capables de stocker de l’énergie pour une utilisation nocturne. Cela traduit la volonté du Tadjikistan de diversifier ses sources d’énergie, tout en promouvant l’utilisation des énergies renouvelables.
Les autorités tadjikes exerceront une surveillance stricte sur l’application de cette directive, depuis l’examen des projets jusqu’à la réception des constructions. Parallèlement, des mesures seront prises pour réguler les prix des matériaux et équipements nécessaires à l’installation des systèmes solaires, facilitant ainsi leur accessibilité et encourageant leur adoption.
L’énergie solaire est déjà de mise dans de nombreux bâtiments de Douchanbé
Cette politique s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement d’une « économie verte » et du secteur de la construction jusqu’en 2030. Elle reflète également une prise de conscience de la part des autorités tadjikes quant à l’importance de la durabilité et de l’efficacité énergétique dans le développement urbain.
Rappelons que le maire de Douchanbé, Rustam Emomali, avait déjà mis l’accent sur l’éclairage public en mandatant l’utilisation de l’énergie solaire autour des établissements éducatifs et de santé, ainsi que près des immeubles résidentiels et des organisations, démontrant ainsi un engagement fort envers les initiatives écologiques. Cette initiative illustre un engagement croissant du Tadjikistan en faveur des énergies renouvelables dans les politiques publiques, contribuant non seulement à la protection de l’environnement mais aussi à l’autonomie énergétique du pays.