Dans le cadre d’un renforcement des liens éducatifs entre le Kazakhstan et la Corée du Sud, une série de rencontres et de signatures de mémorandums a ouvert de nouvelles avenues pour les étudiants des deux pays. Cette initiative marque une avancée significative dans la coopération bilatérale, offrant aux étudiants kazakhs des opportunités d’études supérieures en Corée du Sud.
Une offre éducative élargie pour les étudiants kazakhs
Lors d’une récente visite en Corée du Sud, Sayaсat Nurbek, le ministre kazakh de la Science et de l’Enseignement Supérieur, a rencontré le maire de Séoul, Oh Se-hoon. Ensemble, ils ont signé un mémorandum permettant à des étudiants kazakhs de bénéficier de bourses pour des études de master dans des domaines pointus tels que l’intelligence artificielle, la robotique, la biologie et la fintech/blockchain. Dès 2024, cinq bourses seront offertes annuellement pour étudier dans quatre universités sud-coréennes de premier plan, notamment Sungkyunkwan University, Kyung Hee University, Hanyang University, et University of Seoul. Cette initiative témoigne de l’engagement des deux pays à favoriser l’excellence académique et à préparer une génération future bien équipée pour relever les défis technologiques et scientifiques.
Renforcement de la coopération dans l’enseignement du russe
Parallèlement, une rencontre entre le ministre Nurbek et le chef de l’éducation de la province de Gyeonggi, Lim Tae-hee, a conduit à la signature d’un autre mémorandum. Celui-ci prévoit l’envoi d’enseignants kazakhs diplômés en pédagogie en Corée du Sud pour enseigner le russe dans les écoles de la province de Gyeonggi. Cette initiative non seulement renforce les liens culturels et éducatifs entre les deux pays mais offre également de précieuses opportunités professionnelles aux jeunes diplômés kazakhs.
Un contexte réglementaire sud-coréen très restrictif
Il est important de noter que cette ouverture intervient dans un contexte où le ministère de l’Éducation de Corée du Sud a récemment imposé des restrictions à l’enrôlement d’étudiants étrangers dans 40 universités sud-coréennes. Ces restrictions, visant à garantir la qualité de l’éducation, limitent l’accès aux programmes d’études et de langue pour un an, excepté dans des cas particuliers. Ces mesures soulignent l’importance de la sélection des institutions pour les étudiants internationaux désireux de poursuivre leurs études en Corée du Sud.