Le ministère de l’Intérieur de la République du Kazakhstan a identifié plusieurs films et séries télévisées qui auraient un impact négatif sur le comportement des mineurs. Cette annonce intervient dans le cadre d’un effort plus large pour aborder les problèmes de comportement chez les jeunes.
Sur Tiktok, les jeunes sont exposés à des contenus douteux
L’augmentation de l’influence des médias sur les jeunes est devenue une préoccupation majeure pour le ministère de l’Intérieur du Kazakhstan. Selon Renat Zulhairov, vice-président du Comité de la police administrative, les jeunes passent de plus en plus de temps sur Internet, TikTok notamment, où le contenu le plus populaire implique souvent de la violence, de la grossièreté, des jurons et diverses farces. « Nous devons reconnaître que de nouvelles exigences émergent dans la société. Les adultes sont principalement occupés à gagner de l’argent, laissant peu de temps pour l’éducation des enfants. Les enfants passent des journées entières sur Internet et TikTok, où le contenu le plus populaire inclut la violence, la grossièreté, des jurons et diverses farces », a-t-il déclaré. Des films ayant fait un box-office impressionnant ces dernières années, tels que « La Cour Noire », « Histoire de Garçons », « Taraz » et « Le Mot du Garçon » sont également pointés du doigt pour leur influence néfaste.
Lutter contre la romantisation du mode de vie criminel
En réponse à cette situation, le ministère de l’Intérieur, en collaboration avec le ministère de l’Éducation, a entrepris de sensibiliser les jeunes aux conséquences d’un mode de vie criminel, en prenant exemple sur les personnages de ces films et séries. Cependant, Renat Zulhairov note que ces efforts ne suffisent pas. Il ajoute qu’« il existe un manque d’idéologie sur le terrain, et les écrans manquent de modèles positifs ». Cette déclaration a été faite lors d’une réunion du comité du Sénat sur la législation constitutionnelle, le système judiciaire et les organes d’application de la loi à Astana, consacrée à la discussion des problèmes actuels liés au respect et à la protection des droits des mineurs. Ce focus sur l’influence des médias sur les jeunes souligne l’importance croissante de la supervision et de l’orientation positive dans un monde de plus en plus numérisé.
Illustration par Waewkidja sur Freepik