La compagnie russe Gazprom, un acteur majeur dans l’industrie du gaz, a récemment dévoilé ses ambitions de renforcer ses relations avec trois pays d’Asie centrale : l’Ouzbékistan, le Kazakhstan et le Kirghizistan. L’objectif affiché est de consolider un partenariat sur une durée de 15 ans, démontrant ainsi une volonté de stabilité et de coopération à long terme dans cette région stratégique.

La démarche s’inscrit dans un contexte plus large de coopération énergétique entre la Russie et l’Asie centrale. Elle reflète la reconnaissance mutuelle de l’importance de la sécurité énergétique et des avantages qu’une collaboration étroite peut apporter sur le long terme. Le sommet a servi de plateforme pour des discussions approfondies sur les modalités de cette coopération, notamment à travers la signature de mémorandums d’entente qui devraient être formalisés d’ici mi-2024​.

Gazprom envisage d’augmenter les capacités de transport de gaz au Kazakhstan en utilisant le pipeline « Asie centrale – Centre ». Cette initiative permettrait non seulement d’améliorer l’efficacité du transit du gaz, mais également d’augmenter les livraisons directes de gaz naturel russe aux consommateurs finaux dans ces pays. La Russie, riche en ressources énergétiques, et les pays d’Asie centrale, en quête de sécurité énergétique et de diversification, ont ainsi tout à gagner de cette coopération renforcée.

Le chef de Gazprom a souligné que cette vision sur 15 ans est ambitieuse et traduit une volonté d’élargir les fournitures de gaz naturel russe dans ces pays, ce qui, en retour, favoriserait le développement économique et la stabilité énergétique de la région.

Ces plans ambitieux de Gazprom mettent en lumière la dynamique énergétique en Asie centrale et le rôle crucial que la Russie souhaite jouer dans cette région. Ils soulignent également l’importance de la coopération régionale pour garantir une sécurité énergétique durable et répondre aux besoins croissants en énergie de la région.

En somme, l’annonce de Gazprom marque une étape importante dans le renforcement des liens énergétiques entre la Russie et l’Asie centrale, posant les jalons d’une collaboration fructueuse qui pourrait bien redéfinir le paysage énergétique régional dans les années à venir.