L’Union européenne s’apprête à consacrer plus de 21 millions d’euros à des projets en Asie centrale, marquant l’un de ses investissements les plus conséquents à des fins non commerciales dans cette région. Ces fonds viseront à soutenir diverses initiatives liées aux questions de migration et au développement économique, en mettant l’accent sur les droits humains, l’égalité des genres et l’assistance aux groupes vulnérables.
Soutien aux ONG
L’allocation de ce budget substantiel sera gérée par le Centre International pour le Développement des Politiques Migratoires (ICMPD), un organisme dépendant de la Commission européenne. Selon le texte de l’appel à projets, l’UE entend financer des ONG dans cinq pays de la région, à savoir le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan. Les fonds seront orientés vers le renforcement des capacités des organisations de la société civile, particulièrement celles opérant dans les zones frontalières, et la promotion de débats publics sur la migration et les questions frontalières.
Ces initiatives sont conçues pour aider à l’amélioration de la gestion des frontières en Asie centrale, décrite dans le dossier comme une « initiative à long terme ». L’UE vise par ces actions à stimuler la coopération régionale et à apporter un soutien significatif à des questions cruciales telles que la sécurité des frontières et les flux migratoires, qui sont de plus en plus prégnants dans le contexte mondial actuel.
Collaboration et visibilité des projets
La documentation de l’appel à projets souligne également qu’une priorité sera accordée aux organisations travaillant en étroite collaboration avec les autorités locales des États d’Asie centrale. Un autre aspect essentiel de ces projets, comme mentionné dans les exigences de l’UE, sera leur « visibilité ». Cela implique que les projets doivent générer une prise de conscience et un impact social significatifs, afin d’accroître la sensibilisation aux thématiques abordées.
La visibilité est cruciale non seulement pour assurer la transparence et l’efficacité des projets financés, mais aussi pour renforcer la prise de conscience et l’engagement du public sur des sujets tels que la gestion des migrations et la sécurité des frontières. Avec ces fonds, l’UE espère engendrer un changement positif et durable dans la région, en promouvant des politiques migratoires mieux gérées et un développement économique plus inclusif et équilibré.
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