Le 28 août dernier, le Tadjikistan a été frappé par des pluies diluviennes, entraînant la mort d’au moins treize personnes. Ces intempéries, parmi les plus meurtrières des dernières années, soulèvent des inquiétudes quant à la vulnérabilité du pays face aux catastrophes naturelles.
Les pluies, survenues dans le centre du Tadjikistan, non loin de sa capitale Douchanbé, ont causé des dégâts considérables. L’administration présidentielle a confirmé la mort de treize personnes à la suite de ces intempéries. Plus précisément, onze victimes ont été recensées à Vakhdat et deux autres dans le district de Roudaki. Ces chiffres, bien que préliminaires, témoignent de la gravité de la situation.
Les conséquences de ces pluies ne se limitent pas aux pertes humaines. En effet, ces précipitations ont provoqué des coulées de boue, des chutes de pierres et des glissements de terrain dans plusieurs villes et districts. La porte-parole du ministère tadjik des Situations d’urgence a souligné que le risque de nouvelles catastrophes naturelles, telles que des glissements de terrain ou des coulées de boue, demeure élevé.
Le Tadjikistan, en raison de sa topographie montagneuse, est fréquemment victime de catastrophes naturelles. En février dernier, le pays avait déjà été endeuillé par des avalanches qui avaient coûté la vie à 19 personnes. Cette situation rappelle la vulnérabilité de cette ex-république soviétique, considérée comme la plus pauvre d’Asie centrale, face aux aléas climatiques.
Ces événements tragiques mettent en lumière la nécessité pour le Tadjikistan de renforcer ses infrastructures et ses dispositifs d’alerte pour mieux anticiper et gérer les catastrophes naturelles.