Kassym-Jomart Tokayev, président du Kazakhstan, s’est exprimé sur les récents incidents de profanation du Coran en Europe du Nord, les qualifiant de provocations inacceptables susceptibles d’alimenter les tensions mondiales et d’éroder la confiance entre les peuples et les États.
Le président du Kazakhstan, Kassym-Jomart Tokayev, a joint sa voix à la multitude de chefs d’Etats qui – à l’instar du Pape François – ont condamné les autodafés de Coran commis au Danemark et en Suède.
Le Kazakhstan, un acteur de la paix religieuse
Une prise de position qui ne doit rien au hasard : le Kazakhstan a fait du dialogue inter-religieux sa marque de fabrique. Le Kazakhstan est l’initiateur du Congrès des leaders des religions mondiales et traditionnelles, plateforme de dialogue entre les représentants des différentes religions et confessions traditionnelles. Le Congrès se tient d’ailleurs tous les trois ans à Astana, et vise à renforcer la compréhension mutuelle entre les différentes confessions.
Appel à la condamnation universelle
Le président Tokayev estime que l’augmentation des incidents de vandalisme religieux et le comportement irresponsable de certains citoyens devraient faire l’objet d’une condamnation unanime. Ces actions sont « contraires aux normes universellement acceptées de coexistence pacifique des États et des religions« .
Il a également appelé l’Assemblée générale des Nations Unies à se prononcer sur cette question. L’Assemblée générale des Nations Unies est l’un des six organes principaux de l’ONU et est composée de tous les États membres de l’organisation. Elle se réunit une fois par an en session ordinaire et, si nécessaire, en sessions extraordinaires. Ses résolutions sont généralement considérées comme ayant une grande valeur politique.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de tensions croissantes en Europe du Nord, où plusieurs incidents de profanation du Coran ont été signalés. Ces actes ont suscité l’indignation et la condamnation de nombreux pays et organisations à travers le monde.