Le Ouzbékistan et Organisation des Nations Unies (ONU) ont signé le 25 octobre 2025 un nouveau « Programme-cadre de coopération » pour la période 2026-2030, ouvrant une nouvelle phase de l’engagement multilatéral axé sur le développement humain, les réformes et l’inclusion.
Gouvernance, emploi, éducation, santé, climat… : les domaines de coopération sont nombreux
Le 25 octobre 2025, l’Ouzbékistan et l’ONU ont procédé à la signature d’un nouveau cadre de coopération quinquennal. Dans ce contexte, l’Ouzbékistan place les individus et la qualité de vie au centre de son action conjointe avec l’ONU, dans le prolongement de ses priorités nationales de développement, tandis que l’ONU s’engage à mobiliser le système multilatéral en appui de ce pays. Le nouveau cadre de coopération entre l’Ouzbékistan et l’ONU pour 2026-2030 fixe un ensemble de priorités communes à mobiliser. Selon les informations disponibles, ce Programme couvre six grandes orientations :
– « Gouvernance efficace et État de droit » : l’accent est mis sur le renforcement des institutions, la justice, la transparence.
– « Emploi décent et protection sociale » : l’idée est de promouvoir des opportunités de travail dignes et d’élargir la protection sociale pour tous.
– « Santé et bien-être » : des actions visant à améliorer l’accès à des soins de qualité, la santé publique, le bien-être global des populations.
– « Éducation inclusive et équitable » : l’Ouzbékistan et l’ONU veulent plus d’équité dans l’enseignement, notamment pour les groupes vulnérables.
– « Action climatique et durabilité environnementale » : le cadre s’inscrit dans la trajectoire du développement durable, tenant compte des enjeux écologiques.
– « Développement complet de la région de l’Aral » (la zone de la mer d’Aral ) : un focus territorial particulier est accordé à la revitalisation du bassin de l’Aral, frappé par une crise environnementale majeure.
En outre, le document approuvé mobilise 25 entités de l’ONU (agences, fonds et programmes) qui accompagneront l’Ouzbékistan dans la mise en œuvre de ces objectifs. Le cadre sert d’outil stratégique pour guider l’effort du système onusien dans le pays et l’aligner avec les priorités nationales pour cinq années.
En quoi ce programme sera-t-il bénéfique à l’Ouzbékistan ?
Centrage sur le développement humain : Le programme met « l’humain au centre », ce qui implique que l’Ouzbékistan pourra bénéficier d’un soutien accru pour améliorer la qualité de vie de ses citoyens, et réduire les inégalités. Comme l’a souligné la coordinatrice résidente de l’ONU dans le pays, « c’est un pas important, centré sur l’humain. Au centre du programme : l’homme et tout ce qui touche à l’amélioration de la qualité de vie ».
Alignement sur les stratégies nationales : Le programme correspond aux priorités de l’Ouzbékistan en matière de développement durable et de réforme. Cela permet une meilleure coordination entre les ressources nationales et l’action internationale. Par exemple, le pays améliorait déjà son rang dans l’index mondial des ODD, ce qui montre qu’il y a un élan.
Focus territorial et social concret : Le fait d’inclure spécifiquement la région de l’Aral est significatif : cette zone a subi des effets sévères de la dégradation environnementale et bénéfiera d’une attention ciblée. Cela crée des opportunités d’un développement plus équilibré.
Mobilisation d’un système multilatéral : L’engagement de 25 entités de l’ONU signifie que l’Ouzbékistan pourra tirer parti d’expertises variées — gouvernance, santé, éducation, climat — dans un cadre coordonné, ce qui augmente l’efficacité et la synergie des interventions.
Mesure et suivi renforcés : Le programme est assorti d’un « cadre de résultats » qui permet de suivre les progrès, ce qui est essentiel pour la transparence et pour orienter les interventions en temps réel.
