Prévenir et lutter contre les violences sexuelles et sexistes en Asie centrale
L’Alliance a été créée dans le cadre du programme régional pour l’Asie centrale et l’Afghanistan, qui est réalisé par l’initiative Spotlight des Nations unies, soutenue par l’Union européenne. Il s’agit de la première plateforme de coopération régionale de ce type, créée pour l’interaction et l’échange d’expériences entre la société civile, les structures gouvernementales et d’autres parties prenantes en Asie centrale.
L’Alliance promouvra l’égalité des sexes, renforcera la société civile et créera une plateforme pour l’échange de connaissances et d’expériences afin de prévenir et de lutter contre les violences sexuelles et sexistes dans la région. L’objectif ultime de l’Alliance est d’instaurer une tolérance zéro à l’égard de la violence fondée sur le genre, ce qui profitera à la vie de quelque 35 millions de femmes et de filles dans les cinq pays d’Asie centrale, a déclaré l’ONU.
Le nouveau centre se veut ouvert à toutes les parties prenantes
« Les violences sexuelles et sexistes sont une menace pour le bien-être et les droits des femmes et des filles dans le monde entier. Selon les Nations Unies, une femme ou une fille sur trois en Asie centrale a subi des violences à un moment ou à un autre de sa vie », a fait savoir ONU Femmes par communiqué.
Pour marquer le lancement de l’Alliance, plus de 70 représentants de l’Union européenne, des Nations Unies, des pays d’Asie centrale, du corps diplomatique, des organisations de la société civile, des médias et des associations de jeunes se sont réunis à Almaty. « Ce n’est que par des efforts conjoints que l’on peut lutter efficacement contre la violence fondée sur le genre, et c’est pourquoi l’Alliance repose sur la coopération de tous les acteurs. L’Alliance est ouverte à toutes les personnes intéressées par la lutte contre les violences sexuelles et sexistes en Asie centrale. Il s’agit en premier lieu de la société civile, des structures étatiques, des forces de l’ordre, des mouvements de jeunesse, des activistes, des entreprises, des médias et des leaders d’opinion, des universitaires, des scientifiques et des chercheurs », a déclaré Maria Dotsenko, représentante d’ONU Femmes au Kazakhstan.
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