À Astana, un nouveau musée révèle des trésors de la culture du Kazakhstan
À Astana, un nouveau musée révèle des trésors de la culture du Kazakhstan

À Astana, un nouveau lieu discret attire déjà les amateurs de la culture du Kazakhstan, curieux de découvrir instruments rares, objets rituels et costumes anciens, réunis dans un musée installé au cœur d’un bâtiment historique restauré.

La culture du Kazakhstan révélée par les instruments et les ateliers

Inauguré le 9 octobre 2025, le nouveau Musée d’art à Astana s’impose déjà comme une vitrine singulière de la culture du Kazakhstan, en mettant au premier plan les instruments traditionnels, les objets de patrimoine et les savoir-faire artisanaux, dans un bâtiment chargé d’histoire.

Le parcours du musée repose avant tout sur la richesse musicale de la culture du Kazakhstan, puisque plus de 1.600 instruments nationaux sont aujourd’hui exposés au public, selon. Toutefois, au-delà de cette abondance, l’originalité du lieu tient aussi à la fabrication artisanale de chaque pièce, puisque tous les instruments sont réalisés à la main par les collaborateurs du musée. Ainsi, le visiteur découvre non seulement des objets anciens, mais également le processus vivant de transmission du patrimoine. En outre, cette démarche renforce l’authenticité de la collection, tout en inscrivant pleinement ce musée dans la dynamique actuelle de valorisation de la culture du Kazakhstan.

Par ailleurs, le musée abrite également une salle dédiée aux costumes nationaux ainsi qu’un atelier interne de restauration. Néanmoins, ces espaces ne sont pas de simples décors d’exposition, car ils témoignent du lien étroit entre les arts visuels, les traditions vestimentaires et la musique dans la culture du Kazakhstan. De plus, cette approche transversale permet de mieux comprendre comment les formes artistiques dialoguent entre elles. Cependant, l’intérêt du public ne repose pas uniquement sur la variété des objets, mais aussi sur leur valeur symbolique et patrimoniale, au cœur même de l’identité culturelle nationale.

À Astana, un nouveau musée révèle des trésors de la culture du Kazakhstan

© Министерство культуры и информации Республики Казахстан

La culture du Kazakhstan dans un bâtiment chargé d’histoire

Le Musée d’art d’Astana se distingue aussi par son implantation dans un bâtiment historique, puisqu’il est installé dans une ancienne école musulmane construite à la fin du XIXᵉ siècle. Ainsi, l’architecture du lieu s’inscrit elle aussi dans la culture du Kazakhstan, en reliant le présent à un passé éducatif et religieux. Toutefois, cette réhabilitation ne se limite pas à une simple restauration patrimoniale. En effet, le choix de ce site renforce la dimension symbolique du musée, tout en attirant un public sensible à l’histoire urbaine. En outre, cette localisation contribue à inscrire le musée dans un tissu culturel déjà vivant.

Le bâtiment, de plain-pied et conçu dans un style évoquant le bois, offre un parcours volontairement court, favorisant une découverte rapide mais dense, toujours en lien avec la culture du Kazakhstan. Néanmoins, cette brièveté ne diminue pas l’impact de la visite, bien au contraire. Ainsi, en quinze à vingt minutes, le public accède à un concentré d’objets rares et de pièces presque oubliées, mis en valeur par une scénographie simple. De plus, cette approche rend le musée accessible à un large public, y compris aux visiteurs de passage, tout en conservant une forte charge patrimoniale.

À Astana, un nouveau musée révèle des trésors de la culture du Kazakhstan

© Министерство культуры и информации Республики Казахстан

La culture du Kazakhstan rendue accessible au public

L’accès au musée s’inscrit dans une logique d’ouverture, puisque le prix d’entrée est fixé à 1.200 tenges, soit environ 2,40 euros. Ainsi, la culture du Kazakhstan devient accessible au plus grand nombre, y compris aux familles et aux jeunes publics. Toutefois, ce tarif modéré ne reflète pas la richesse de ce qui est proposé à l’intérieur. En effet, la densité des collections et la qualité de présentation dépassent largement ce que l’on pourrait attendre d’un espace de ce format. En outre, cette politique tarifaire s’inscrit dans une volonté affirmée de démocratisation culturelle.

Lors de l’inauguration, la ministre de la Culture, Aïda Balayeva, a souligné l’importance symbolique de ces collections en déclarant que les instruments de musique et les costumes font partie intégrante du patrimoine national, car ils reflètent l’histoire, la mentalité et la culture du peuple kazakh. Cependant, au-delà du discours officiel, la fréquentation progressive du lieu montre que cette vision trouve un écho réel auprès du public. De surcroît, le musée devient un espace où la mémoire culturelle se combine avec une démarche contemporaine de transmission.

Par Païsiy Ukhanov
Le 12/06/2025

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