Au 1er novembre 2025, la population du Kazakhstan a atteint 20,4 millions de personnes, annonce l’Agence nationale de statistiques. Ce nouveau seuil confirme que la population du Kazakhstan poursuit une trajectoire de croissance stable, mais surtout de plus en plus structurée par des facteurs démographiques internes plutôt que migratoires.
Une croissance portée par la démographie interne
La population du Kazakhstan a progressé de manière continue tout au long de l’année 2025, et ce phénomène repose d’abord, et surtout, sur la dynamique naturelle. Ainsi, « la population de la République a atteint près de 20,5 millions de personnes… depuis le début de l’année, le nombre d’habitants a augmenté de 0,9%, soit 180.700 personnes », fait savoir l’Agence nationale des statistiques. Au-delà de l’effet mécanique du temps, cette progression traduit une vitalité démographique constante qui distingue le Kazakhstan dans l’espace post-soviétique. Toutefois, cette population ne croît pas uniquement par inertie statistique, car, de plus, l’indicateur du solde naturel reste le moteur principal de cette évolution.
Dans le détail, et donc de manière plus précise, les chiffres confirment le poids central des naissances dans l’évolution de la population. En 2025, 168.500 enfants sont nés dans le pays. Par conséquent, et alors que le solde migratoire reste modeste, cette natalité soutenue alimente directement la croissance de la population du Kazakhstan. À l’inverse, l’immigration nette ne s’élève qu’à 12,2 milliers de personnes, ce qui, en revanche, souligne l’impact désormais secondaire des mouvements migratoires dans l’augmentation globale de la population nationale.
Kazakhstan : une évolution démographique qui révèle des contrastes territoriaux
Si la population du Kazakhstan augmente en moyenne nationale, cette progression masque cependant des réalités très contrastées selon les régions. Toutes les zones du pays ne bénéficient pas de cette dynamique, car plusieurs régions enregistrent encore un recul du nombre d’habitants. Ainsi, alors que certaines grandes agglomérations concentrent une part croissante de la population, d’autres territoires, notamment à dominante rurale ou industrielle ancienne, voient leur démographie reculer. Par conséquent, et même si le chiffre global de la population progresse, l’équilibre démographique interne se modifie rapidement, ce qui pose de nouveaux défis d’aménagement du territoire.
Dans ce contexte, l’urbanisation joue un rôle clé dans la redistribution de la population au Kazakhstan. 63,4% de la population vit désormais en milieu urbain en 2025. Dès lors, et en lien avec les migrations internes, cette bascule vers la ville transforme la géographie humaine du Kazakhstan. Toutefois, cette montée en puissance des pôles urbains ne s’accompagne pas toujours d’un développement harmonisé des infrastructures. De plus, l’augmentation rapide de la population des grandes villes accentue les tensions sur le logement, les transports et les services publics, alors que certaines zones rurales, en revanche, peinent à maintenir leur attractivité démographique.
Population et Kazakhstan : une dynamique durable mais structurellement fragile
La trajectoire actuelle de la population au Kazakhstan repose donc sur un socle naturel solide, mais elle reste exposée à plusieurs vulnérabilités structurelles. Depuis début 2025, la croissance de la population est principalement due à l’accroissement naturel. En 2025, 168,5 milliers d’enfants sont nés dans le pays, tandis que l’immigration n’a représenté que 12,2 milliers de personnes. Ainsi, même si la population progresse, cette dépendance à la natalité rend l’équilibre démographique sensible aux évolutions sociales, économiques et sanitaires à moyen terme.
Par ailleurs, bien que la population du Kazakhstan augmente de 0,9% en un an, cette performance, relativement stable, doit être analysée à l’aune des transformations économiques du pays. En effet, et donc au-delà des simples naissances, les choix de vie, l’accès au logement, les opportunités d’emploi et la mobilité influencent directement les décisions familiales. De ce fait, la croissance de la population n’est pas uniquement un phénomène statistique : elle traduit aussi la capacité du Kazakhstan à offrir un cadre de vie susceptible de retenir, et non seulement de produire, ses futurs habitants.