Étude PISA : 1.000 écoles kazakhstanaises engagées en 2025
écoles système scolaire

Le Kazakhstan vient de lancer une nouvelle phase de participation à PISA, l’étude internationale de référence qui mesure les compétences des élèves. Cette édition mobilise plus de 40.000 jeunes dans des centaines d’écoles. Elle doit offrir un regard précis sur la qualité des établissements scolaires du pays, tout en éclairant les priorités éducatives nationales.

L’étude PISA mobilise massivement les écoles du Kazakhstan

Le 24 novembre 2025, le Kazakhstan a officiellement démarré l’étude PISA 2025 dans les établissements scolaires du pays. Cette nouvelle édition du programme PISA, coordonnée au niveau international par l’OCDE, doit permettre d’évaluer la performance des écoles tout en mesurant les compétences réelles des élèves. Avec un échantillon de grande ampleur et une organisation étalée jusqu’au 5 décembre 2025, ce cycle marque une étape décisive pour un pays qui cherche à améliorer son enseignement en s’appuyant sur des données objectives.

L’étude PISA a démarré simultanément dans environ 1.000 établissements scolaires. Ce chiffren illustre l’ampleur de l’opération, car l’objectif est de mesurer avec précision la maîtrise des compétences essentielles chez les élèves, et d’obtenir des résultats représentatifs des écoles de toutes les régions. Par ailleurs, plus de 40.000 élèves de 15 ans et plus sont concernés. Grâce à une telle base de participation, les autorités éducatives espèrent construire un diagnostic fiable tout en renforçant la comparabilité internationale dans le cadre de PISA.

L’étude PISA menée en 2025 au Kazakhstan se déroule du 24 novembre au 5 décembre. Cette fenêtre temporelle garantit un déroulement homogène dans tout le pays, ce qui permet d’obtenir un ensemble de données stable et cohérent. Les élèves sont évalués en lecture, en mathématiques et en sciences naturelles, trois domaines fondamentaux définis par l’OCDE. Les établissements scolaires sont donc activement mobilisés pour organiser les sessions d’évaluation, gérer la logistique numérique et préparer les élèves aux procédures techniques tout en respectant la méthodologie rigoureuse imposée par le protocole PISA.

Un dispositif conçu pour comparer la performance des établissements scolaires

Le Kazakhstan utilise ici la version dite « PISA pour les écoles », une déclinaison spécifique du programme international. Cette version diffère de l’étude PISA classique car elle mesure d’abord la performance des établissements, et non uniquement celle du système éducatif national. Cette approche permet d’obtenir une évaluation externe propre à chaque école, ce qui aide à repérer les forces et faiblesses locales. Grâce à cette méthodologie, les établissements scolaires peuvent accéder à des analyses détaillées, tout en se comparant à des standards internationaux établis dans le cadre de PISA.

Entre 2021 et 2024, plus de 3.000 établissements scolaires du Kazakhstan ont déjà participé à différents cycles de PISA. Cette continuité confirme l’engagement du pays dans la production régulière de données éducatives, et elle montre que les écoles kazakhstanaises sont de plus en plus familières avec les exigences techniques et méthodologiques du programme. De ce fait, les autorités souhaitent désormais renforcer l’utilisation des résultats pour améliorer les pratiques pédagogiques, car les cycles antérieurs ont déjà mis en lumière des écarts importants entre écoles urbaines et rurales, ainsi que des difficultés persistantes en compréhension de texte.

Le centre national « Taldau » coordonne l’ensemble du processus. Selon les informations officielles, ce centre est chargé de superviser la passation, d’assurer la formation des équipes locales et de garantir le respect des standards fixés par l’OCDE. Grâce à son rôle technique, les établissements bénéficient d’un accompagnement plus structuré, ce qui permet de réduire les risques d’erreurs de procédure et d’améliorer l’interprétation future des résultats. Les équipes pédagogiques sont ainsi guidées à chaque étape, depuis la sélection des élèves jusqu’à la transmission sécurisée des données.

Un outil stratégique pour mesurer la qualité du système éducatif

L’édition 2025 de PISA intervient dans un contexte où le Kazakhstan cherche à moderniser son système éducatif. Les résultats des précédentes études ont montré des progrès inégaux, mais aussi la volonté d’améliorer la formation des enseignants et d’harmoniser les programmes. Les autorités soulignent que PISA aide à comparer les performances des élèves kazakhstanais à celles d’autres pays, ce qui constitue un élément stratégique pour planifier les réformes. Grâce à cette étude, les établissements scolaires peuvent identifier les lacunes structurelles, mais également valoriser leurs points forts lorsqu’ils se situent au-dessus des standards internationaux.

L’étude fournit par ailleurs une mesure objective du niveau réel des élèves. En mathématiques, par exemple, de nombreuses écoles ont noté une progression lors des cycles précédents, mais les résultats variés entre établissements rappellent la nécessité de soutenir les régions moins avancées. En lecture, les performances ont parfois été affectées par des différences d’exposition linguistique entre les élèves. La version 2025 de PISA est donc perçue comme une opportunité de mesurer l’impact des nouvelles méthodes pédagogiques mises en place depuis trois ans, notamment dans les filières scientifiques et les programmes de compréhension de texte.

Enfin, l’évaluation en sciences naturelles revêt une importance particulière dans un pays où les carrières scientifiques sont fortement encouragées. Les responsables éducatifs comptent s’appuyer sur les résultats de PISA pour ajuster les programmes et renforcer les compétences expérimentales, car les données antérieures avaient mis en évidence une maîtrise parfois insuffisante des raisonnements scientifiques. Grâce au protocole standardisé de PISA, les autorités pourront comparer les progrès réalisés dans les établissements scolaires du Kazakhstan avec ceux observés dans les systèmes éducatifs les plus performants.

Par Rodion Zolkin
Le 11/30/2025

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